Après la victoire retentissante ce jeudi en match amical face au Cap-Vert (5-1), Djamel Belmadi, le sélectionneur de l'Algérie, s'est confié sur ses ambitions pour la prochaine CAN. Sans langue de bois !
Suite au tirage au sort des groupes pour le prestigieux tournoi continental, l'Algérie a donc été fixée sur ses adversaires. Les Fennecs affronteront le Burkina Faso, la Mauritanie et l'Angola dans un groupe D abordable sur le papier, même si Belmadi se montre forcément prudent après la déconvenue de 2022. “Il n’y a aucune petite équipe en Afrique. Le Burkina est très costaud. Toutes les équipes sont à craindre et à prendre au sérieux. On va bien se préparer“, a d'abord indiqué le technicien de 47 ans.
Interrogé ensuite sur les ambitions des Fennecs, le vainqueur de l'édition 2019 a fini par annoncer la couleur après avoir calmé le jeu à plusieurs reprises sur le sujet. “Tout le monde m’en parle de la CAN, le public, ma mère, mes enfants… On va aller en Côte d’Ivoire avec l’ambition de la gagner, a lancé Belmadi. On va beaucoup s’impliquer dans les qualifications de la Coupe du monde. Il y aura une concurrence rude.” L'ambition de toucher une nouvelle fois le Graal est en tout cas loin d'être irréaliste au vu des derniers résultats des Fennecs, qui restent sur sept matchs consécutifs sans défaite.
#Belmadi : " je suis ambitieux comme l'est le public algérien, tout le monde m'en parle de la CAN, le public, ma mère, mes enfants, on va aller au CIV avec l'ambition de la gagner " 🇩🇿💯❤️ pic.twitter.com/PAoKKUHyR6
— FARID BOUSSALEM (@faridmca1921) October 12, 2023
“Ne pas banaliser ce qui a déjà été fait”
Le natif de Champigny-sur-Marne a ensuite tenu à rappeler, non sans une certaine ferveur, qu'une victoire à la CAN n'est pas quelque chose de facile : “Je suis ambitieux comme l'est le public algérien. Mais il ne faudrait surtout pas banaliser ce qui a déjà été fait. On ne prend pas des Coupe d'Afrique comme ça. On arrache pas une Coupe d'Afrique comme ça. Sinon, ça se saurait. On en aurait plein dans notre vitrine à la Fédération. Quand je suis arrivé, j'en ai pas vu (l'Algérie avait toutefois déjà gagné la CAN en 1990, ndlr). J'ai vu une vitrine vide. Donc c'est pas une habitude, c'est pas quelque chose de simple.“
