Deuxième coup dur en deux jours pour Samuel Eto’o. La star a vu le processus électoral de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) suspendu ce jeudi.
Empêché de se représenter à la Fecafoot, Samuel Eto’o n’est pas au bout de ses démêlés avec le ministère des Sports (Minsep). Dans une correspondance datée de ce jeudi et portant la signature de son ministre de tutelle, Narcisse Mouelle Kombi, Eto’o s’est vu signifier la suspension du processus électoral de la Fecafoot.
Interpellé par plusieurs acteurs du football local hostiles au président “réformiste”, le politique a expliqué sa décision par la non-ratification des nouveaux statuts de la Fecafoot, votés en novembre dernier, mais surtout par une multitude d’irrégularités dénoncées par ses opposants.
Une litanie de péchés imputés à Eto’o
Dans la litanie de dérives imputées à l’ancien buteur : « les suspensions ciblées ou arbitraires de certains membres, potentiels candidats pour des motifs dont la pertinence ne serait pas avérée », la « mise à l'écart des potentiels candidats » – on pense à Geremi entre autres –, ou encore « la mise à l'écart de certains arbitres suite aux revendications portant sur leur prise en charge ».
Eto’o est aussi indexé pour l’exclusion d’une multitude de clubs remplacés par « des clubs créés ad hoc n'ayant pas participé au championnat (…) pour objectif de se constituer un électorat certain ».
🔴 Le Ministère des Sports suspend le processus électoral à la FECAFOOT en raison de plusieurs irrégularités et contestations soulevées par les acteurs du football camerounais.
— AllezLesLions (@AllezLesLions) August 21, 2025
Les problèmes évoqués incluent :
– Les suspensions ciblées ou arbitraires de certains membres
– La… pic.twitter.com/p8i9hdCzYz
Muré dans le silence depuis le véto du Minsep, l’ancienne tête de gondole de l’équipe du Cameroun ne devrait pas tarder à contrattaquer. Pour rappel, l’Assemblée générale élective de la Fecafoot est prévu le 29 novembre prochain.