Quelques semaines après avoir trouvé un nouveau club, l’international algérien Djamel Benlamri se retrouve officieusement agent libre.
Coup de théâtre. Moins d’un mois après avoir signé en agent libre en provenance du MC Alger, Djamel Benlamri se retrouve virtuellement libre sur le marché. Le défenseur central déchu des Verts (29 sélections, plus appelé depuis mars 2022), a en effet quitté Al-Shorta SC en Irak pour rentrer en Algérie, informe La Gazette du Fennec.
Dans la foulée, le club irakien a épinglé le joueur de 34 ans pour abandon de poste. L’occasion de révéler les dessous du clash avec l’ancien de Ligue 1. En effet, les triples champions d’Irak en titre ont expliqué que Benlamri aurait formulé des demandes exorbitantes. Ce que ce dernier a nié via une récente déclaration auprès du média Winwin.
Pourquoi Benlamri a quitté Al-Shorta
Convié à exposer sa version dans ce dossier, le natif d’Alger a en effet estimé que ses demandes correspondaient simplement au minimum requis pour un joueur professionnel. « J’ai joué dans cinq pays différents, notamment en France, en Arabie Saoudite et au Maroc, et je n’ai jamais rencontré de tels problèmes. Ce que j’ai demandé, ce sont des choses simples et basiques : une carte SIM pour pouvoir être contacté, des moyens de transport, et un logement adéquat. Ce sont des demandes standards pour tout joueur professionnel, et ce ne sont pas des exigences exagérées », a confié le champion d’Algérie 2024.
Alors qu’il a choisi de snober les provocations de la part du superviseur du club Wahab Al-Taie, Benlamri n’a toutefois pas fermé la porte à un retour à l’apaisement. Le bonhomme d’1,88m a conditionné son retour au club à la fourniture d’équipements appropriés à ses yeux. « Mon agent a discuté avec le club, et je suis prêt à revenir si l’on me donne les moyens de faire mon travail correctement. Mais je ne peux pas revenir dans ces conditions, surtout après ce qui s’est passé », a-t-il déclaré. À bon entendeur.