Nouvelle victoire judiciaire pour Samuel Eto’o et la Fecafoot, cette fois face à son ancien mentor Gilbert Kadji. Le TAS leur a donné raison, confortant la position du président de la fédération camerounaise.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a tranché en faveur de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et de son président Samuel Eto’o dans le différend qui les opposait à Gilbert Kadji, fondateur de la Kadji Sports Academy. Ce dernier contestait sa suspension de cinq ans de toute activité liée au football, après avoir boycotté le championnat régional et critiqué publiquement la Fecafoot suite à un litige sur la délivrance de licences.
Eto’o, encore une fois conforté par la justice
Débouté par le TAS, Kadji a été condamné à verser 3 000 francs suisses à la Fecafoot ainsi qu’à supporter 80% des frais de procédure. Une décision que la Fédération a saluée dans un communiqué officiel, estimant que « la justice réhabilite la Fecafoot dans ses droits et le président dans son honneur ».
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— Fecafoot-Officiel (@FecafootOfficie) May 8, 2025
Une série de victoires pour Eto’o
Cette affaire s’ajoute à une série de décisions favorables à Samuel Eto’o dans différents contentieux, notamment dans l'affaire Bamboutos, puis face au SYNAFOC de ex-coéquipier Geremi Njitap ou encore au sujet de la légalité de son élection à la tête de la fédération et de sa candidature pour le comité exécutif de la CAF.
Sans verser dans le triomphalisme, la Fecafoot a exprimé sa satisfaction, voyant dans ces victoires judiciaires « une motivation supplémentaire à poursuivre le programme de réformes, de modernisation et de développement du football camerounais engagé depuis plus de trois ans ». Elle a aussi lancé un appel à l’unité : « La Fecafoot renouvelle ses vœux de dialogue et de paix entre les acteurs du football camerounais afin de mettre un terme aux multiples conflits ».