L’ailier du PSV Eindhoven, Couaib Driouech, homme fort de la soirée à Anfield (4-1 contre Liverpool) mercredi en Ligue des champions, commence à poser sérieusement sa candidature pour la sélection du Maroc, même si la concurrence et un détail de taille pourraient encore repousser son rêve.
Liverpool plonge dans la crise, le PSV jubile… et Driouech signe la soirée de sa vie. Auteur d’un doublé (73e, 90e+2) lors de la victoire éclatante des Néerlandais à Anfield (4-1), le Marocain a incarné la verticalité et la vitesse d’Eindhoven, dans un match où Perisic et Til avaient déjà posé les bases du naufrage des Reds.
Couhaib Driouech 🇲🇦 a été élu 𝗛𝗢𝗠𝗠𝗘 𝗗𝗨 𝗠𝗔𝗧𝗖𝗛 en Champions League après son doublé face à Liverpool ! 🌟
— JMA Morocco 🇲🇦 (@JMA_Morocco) November 26, 2025
Nos réservistes sont des MOTM de LDC, le vivier de DINGUE 😭😭😭 pic.twitter.com/eDOoqcOh9X
Couaib Driouech brille (encore) en Ligue des champions
Ce n’est d’ailleurs pas une première. La saison passée déjà, l’ancien Lionceau U23 s’était déjà illustré par une jolie pichenette contre Arsenal en Ligue des champions, preuve qu’il sait répondre présent dans les rendez-vous de haut niveau. Son profil tranche avec celui des ailiers actuellement privilégiés par Walid Regragui : explosif, très rapide, c’est un joueur de profondeur là où d’autres brillent avant tout techniquement.
CAN 2025 : une porte entrouverte pour Driouech… mais encore lointaine
La réalité est pourtant implacable : Driouech n’est pas encore titulaire au PSV, une seule titularisation en Eredivisie cette saison, et un solide rôle de joker. Et cela compte, surtout au moment de juger la pertinence d’un dernier saut vers l’équipe A.
Autre élément non négligeable : Regragui n’était pas à Anfield. Pendant que Driouech martyrisait Liverpool avec Anass Salah-Eddine et Ismael Saibari, le sélectionneur assistait à PSG–Tottenham au Parc des Princes (5-3) aux côtés de son blessé, Achraf Hakimi. La performance n’a donc pas été vue en direct, et le sélectionneur dispose déjà d’une hiérarchie claire au poste. Ez Abde, Eliesse Ben Seghir et Ismael Saibari le devancent notamment.
À moins d’une surprise de taille, l’ailier de 23 ans arrivera trop juste pour la CAN 2025. Mais s’il gagne du temps de jeu, change de statut et confirme sur la durée, la suite est peut-être pour lui. Pourquoi pas la Coupe du monde 2026 ?

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