Maroc-Mali : fin de série, le poison Sinayoko, chaud devant… Les Tops/Flops de ce match de la CAN 2025

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Le Maroc a été accroché ce vendredi par le Mali (1-1) lors de sa deuxième sortie à la CAN 2025 à domicile. Si Brahim Diaz a encore une fois été étincelant, côté malien, Lassine Sinayoko a été un poison permanent pour la défense marocaine. Ce qui a permis en grande partie de mettre un terme à la folle série des Lions de l’Atlas. Voici les tops-flops du match.

Le pays hôte tenu en échec. Ce vendredi, alors qu’il affrontait le Mali pour la seconde journée de groupes de la CAN 2025 à domicile, le Maroc a été contraint de partager le point du résultat nul (1-1) sur la pelouse du Stade Prince Moulay Abdellah de Rabat.

Les Marocains ont concrétisé leur domination au bout de la première mi-temps par l’intermédiaire de Brahim Diaz. Déjà auteur de l’ouverture du score face aux Comores (2-0), l’offensif du Real Madrid a récidivé en transformant un penalty provoqué indirectement par ses soins (45e+5). Sur son dribble, l’ambidextre mettait en défaut le défenseur Nathan Gassama, qui se relevait en touchant le ballon de la main. Après visionnage de la VAR, l’arbitre camerounais Abdou Abdel Mefire désignait le point de penalty.

Le Mali égalisait à l’heure de jeu sur le second penalty de la soirée concrétisé par Lassine Sinayoko (64e). Le Maroc conserve ainsi la tête du groupe A. Un résultat nul face à la Zambie lui assurera la qualification pour les huitièmes de finale. Mais, pas sûr que les Lions de l’Atlas entendent s’en contenter.

Les tops de Maroc-Mali

Un Brahim Diaz record lance encore le Maroc sur les bons rails

Déjà locomotive du Maroc dans le match d’ouverture, Brahim Diaz se montre pour l’instant à la hauteur de ses ambitions fixées pour cette CAN 2025. Avec ce deuxième but au compteur, l’offensif du Real Madrid a signé les deux tiers des réalisations de son équipe, confirmant ainsi son poids au sein de l’attaque marocaine. Il devient au passage le premier joueur à marquer lors des deux premiers matchs du Maroc à la CAN depuis Houssine Kharja en 2012.

Lassine Sinayoko, un poison pour la défense marocaine

L’avant-centre malien a donné énormément de fil à retordre à la charnière marocaine Jawad El Yamiq-Nayef Aguerd. C’est lui qui provoquait le second penalty confirmé après recours à la VAR, et qui se rendait justice en plaçant, avec un brin de réussite, le ballon sous le corps de Yassine Bounou, bien parti sur son côté gauche.

Le 12e homme cette fois au rendez-vous

Comme lors du match d’ouverture, le Stade Prince Moulay Abdellah affichait rempli. Au total, 63 844 supporters étaient présents dans les travées à 10 minutes de la fin du temps réglementaire, relève le journaliste Said Amdaa. Une affluence satisfaisante, rimant avec une chaude ambiance, loin de celle feutrée observée au premier match.  

Les flops de Maroc-Mali

Fin de série pour le Maroc

Avec sa victoire dans le match d’ouverture, le Maroc restait sur une série record de 19 victoires consécutives. À l’épreuve du top 8 africain, les Lions de l’Atlas marquent le pas. Une performance révélatrice des carences de la formation dirigée par Walid Regragui. Du moins face à des formations plus relevées sur le papier. 

Jawad El Yamiq

En l’absence de Romain Saïss, forfait sur blessure, et qui observait le match depuis les tribunes, Jawad El Yamiq a particulièrement souffert le martyr. Surtout face à Lassine Sinayoko. C’est lui qui réalise le tacle sur le pensionnaire de l’AJ Auxerre, confirmé après recours à la VAR.

Échauffourées entre joueurs, chaud devant…

Le climat était parfois électrique sur la pelouse. Surtout à l’heure de jeu où la VAR revisionnait le tacle de Jawad El Yamiq faisant s’effondrer Lassine Sinayoko au point de penalty. Une brève échauffourée se déclenchait à cet instant entre joueurs marocains et maliens, rapidement calmée par l’arbitre central.

Les compos de Maroc-Mali

Compo Maroc contre Mali
Compo Mali contre Maroc
Maroc-Mali : fin de série, le poison Sinayoko, chaud devant… Les Tops/Flops de ce match de la CAN 2025

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.