Alors que Mikayil Faye connaît des débuts difficiles à Rennes, le Sénégalais a fait connaissance avec Jorge Sampaoli, son nouvel entraîneur. Et lors du dernier match face à Lille, le défenseur a découvert ses pics de colère.
Mikayil Ngor Faye, défenseur sénégalais du Stade Rennais, traverse une période compliquée en club. Sur le plan collectif d'abord. Après une série de contre-performances, le SRFC, battu dimanche par Lille (1-0), reste sur trois défaites de rang en Ligue 1. Absent lors des derniers rassemblements des Lions, Faye n'a pas été épargné par les critiques et lors de cette rencontre en particulier, lui qui ne compte que 6 apparitions cette saison pour un maigre total de 375 minutes de jeu.
Le talent de 20 ans a été appelé à remplacer le défenseur ghanéen Alidu Seidu, gravement blessé en cours de match. Cependant, l'attitude du jeune défenseur sénégalais n’a pas échappé à son nouvel entraîneur, Jorge Sampaoli, arrivé récemment après le limogeage de Julien Stéphan. Le technicien argentin s’est montré particulièrement agacé par le comportement de Faye, qui a pris un temps jugé excessif pour enfiler ses chaussettes avant de pénétrer sur le terrain.
“Ce n'est pas normal…” pour Sampaoli
18' : Jorge Sampaoli était en furie car Mikayil Faye a pris du temps à rentrer : il n'a pas été autorisé à faire son entrée car il y avait trop de trous dans ses chaussettes.
Rennes a joué à 10 pendant 5 minutes à cause de cela.
❤️🤍 LOSC 0-0 RENNES 🖤❤️
— Instant Foot ⚽️ (@lnstantFoot) November 24, 2024
« Ma colère concernant l’entrée de Faye ? Ce n’est pas normal qu’un joueur ait besoin d’autant de temps pour enfiler ses chaussettes », a commenté Sampaoli après la défaite. Cette remarque, qui fait écho à la rigueur de l'Argentin, souligne la pression qui s'exerce sur Faye dans un moment délicat pour Rennes, 15e au classement.
Pour le défenseur, connaître un baptême de la sorte avec Jorge Sampaoli n’est pas forcément très encourageant. Il s'agit de sa première saison en équipe première et l’ancien du Barça, arrivé cet été en Bretagne contre environ 10 millions d’euros, n’avait jamais évolué à ce haut niveau. Il connaît désormais les exigences de ce dernier.
Hicham Bennis