Le sélectionneur de l’équipe de RD Congo, Sébastien Desabre, a expliqué les raisons de la relégation sur le banc de Cédric Bakambu lors de la dernière journée de la phase de groupes de la CAN 2023.
Mercredi, alors qu’il fallait au moins un nul face à la Tanzanie pour accéder aux huitièmes de finale, Sébastien Desabre a fait un choix fort en laissant Cédric Bakambu sur le banc au coup d’envoi. Le technicien français lui a en effet préféré Yoane Wissa décalé à la pointe de son 4-5-1, et titularisé Fiston Mayele sur le côté gauche du milieu. Questionné en conférence de presse d’après-match (0-0), l’ancien coach de l’Espérance Tunis et du Wydad Casablanca a expliqué avoir voulu faire souffler son habituel titulaire ayant débuté contre la Zambie (1-1), puis le Maroc (1-1).
“Regénérer” le poste d’attaquant
« C’était le troisième match qu’on jouait en très peu de temps, donc il fallait qu’on regénère ce poste d’attaquant. C’est ce qui a été fait avec l’entrée de Cédric qui fait une très bonne rentrée en deuxième mi-temps », a-t-il déclaré. « Cédric c’est un pro, il a un état d’esprit extraordinaire et qui fait tout pour son pays. Qu’il soit titulaire, remplaçant ou qu’il ne rentre pas, il reste le même, il est toujours là pour motiver tout le monde. Sincèrement c’est une grande chance d’avoir un joueur comme ça dans notre effectif », a-t-il ajouté.
Sorti du banc pour les 22 dernières minutes de la rencontre, le principal intéressé ne l’avait pas mauvaise au sortir de la qualification des Léopards, loin s’en fallait. « On avait à cœur de se qualifier pour les huitièmes de finale. C’est chose faite. Maintenant le plus dur va commencer », avait-il réagi.
« Je ne suis pas éternel »
L’attaquant de Galatasaray ne traverse pas sa période la plus faste en sélection. Muet depuis la mi-octobre 2023, ce dernier se retrouve régulièrement sous le feu des critiques. Face au Maroc, il avait l’occasion de mettre fin à sa disette et redresser sa cote de popularité chez les supporters, mais l’ex-Marseillais a expédié son penalty sur le poteau de Yassine Bounou. Pas de quoi entamer son mental pour autant. « Je ne suis pas éternel. Qu’on soit titulaire ou remplaçant peu importe, il faut mouiller le maillot et se donner au maximum pour la victoire », a-t-il affirmé, justifiant donc les dires de son sélectionneur. Reste à savoir s’il sera de nouveau remplaçant devant l’Egypte dimanche en huitièmes de finale.