La RD Congo n’est pas passée entre les mailles des filets du Jury Disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) après la fin de match houleuse entre Marocains et Congolais dimanche à la CAN 2023.
Mercredi, à quelques heures du match Zambie-Maroc (0-1), comptant pour la dernière journée du groupe F de la CAN 2023, le Jury Disciplinaire de la CAF a annoncé des sanctions contre le sélectionneur marocain Walid Regragui, dont l’altercation avec Chancel Mbemba a dégénéré en échauffourée au coup de sifflet final de Maroc-RDC (1-1) dimanche.
La Fécofa mise à l'amende
Accusé par la RDC de propos insultants et de “voies de faits” à l’encontre du capitaine des Léopards, le technicien a écopé de quatre matches de suspension dont deux avec sursis, malgré son démenti. C’est donc depuis les tribunes qu’il a assisté à la victoire des siens contre les Chipolopolos. Il devrait également manquer les huitièmes de finale contre l’Afrique du Sud avant un potentiel retour en quarts de finale, mais pas que ! L’ex-arrière droit des Lions de l’Atlas (44 capes, 1 but) doit en outre s’acquitter d’une amende de 5 000 dollars (un peu plus de 4 500 euros).
Cependant, il n’est pas le seul à prendre cher. La Fédération congolaise de football association (Fécofa) a également été rattrapée par la patrouille. Cette dernière a en effet été sanctionnée de 20 000 $ d’amende (18 300 €). Idem pour la Fédération marocaine (FRMF) qui voit sa note augmenter de 10 000 $ (9 100 €) dont 5 000 $ (4 500 €) de sursis « pour l'utilisation de fumigènes par ses supporters pendant le match », justifie le JD de la CAF dans un communiqué. Malheureusement, l'instance n'a donc apporté aucune précision sur la nature exacte des actes qui ont valu ces sanctions. Elle met visiblement Marocains et Congolais sur un pied d'égalité, à l'exception de Regragui, considéré apparemment comme le principal responsable de ces incidents.