“Si je suis snobé par la France”, la mise au point d’Hugo Ekitike sur le Cameroun

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Éligible avec la France et le Cameroun, l’attaquant de l’Eintracht Francfort, Hugo Ekitike, a mis les points sur les i à propos de la possibilité de revenir sur son choix de sélection. 

Début mars, en marge de la première trêve internationale de l’année, Hugo Ekitike, alors en pleine bourre avec l’Eintracht Francfort, avait douché le Cameroun, son pays d’origine. Dans une interview pour L’Équipe, le prometteur buteur de 23 ans avait scellé son choix en effet pour la France.

« C'est le coach (Didier Deschamps) qui décide. Je me concentre sur la façon de toujours faire plus pour, pourquoi pas, y arriver un jour. Mais on est peut-être la meilleure nation du monde, les places sont chères donc il faut la mériter. Je vois ça comme le graal. L'équipe de France représente tout », avait-il affirmé sans détour.

Hugo Ekitike dément une possible volte-face

Deux mois plus tard, à la mi-mai plus précisément, l’ancien Parisien prenait enfin la parole… pour enfoncer le clou. Mais voilà, ces derniers jours, des déclarations qui lui sont prêtées veulent que le joueur opte pour le Cameroun s’il continue par être snobé par l’équipe de France.

« Jouer pour la France est mon rêve primordial. Mais si je suis snobé par la France, je n’aurai vraiment pas le choix que de représenter le pays de mon père, je parle du Cameroun. »

Des propos ayant fait surface sur Facebook avant d’être repris par des médias africains, y compris la chaîne cryptée Canal+ Afrique. Questionné quant à la véracité de ces affirmations, le principal concerné a démenti fermement, informe Foot Mercato.

« Je n’ai jamais parlé de choix de sélection, je démens formellement ce qui a été relayé récemment à ce sujet. » Clair et net.

“Si je suis snobé par la France”, la mise au point d’Hugo Ekitike sur le Cameroun

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.