Alors que la tension est déjà palpable à l’approche de la finale retour de la Coupe de la CAF entre Simba SC et la Renaissance Sportive Berkane, un nouvel épisode polémique vient jeter un froid sur l’organisation de ce choc continental.
De quoi encore faire parler. Le club marocain a annoncé avoir déposé une plainte officielle auprès de la CAF, dénonçant des conditions d’accueil jugées inacceptables à son arrivée en Tanzanie.
La délégation de la Renaissance sportive de Berkane, arrivée vendredi 23 mai à Zanzibar, a fait face à de longs retards à l’aéroport, notamment en ce qui concerne la gestion des visas. À cela s’ajoute, selon les visiteurs, un accueil quasi inexistant de la part du club hôte, Simba SC, pourtant censé faciliter la logistique d’un tel événement. Un comportement que les dirigeants des Oranges n’hésitent pas à qualifier d’antisportif, surtout au vu de l’enjeu.
Un contexte déjà tendu
Cette polémique vient s’ajouter à une première controverse sur la domiciliation du match retour, prévue ce dimanche 25 mai (15h, GMT+2) au Amaan International Stadium de Zanzibar, une enceinte de 15 000 places bien loin des standards du Benjamin Mkapa Stadium de Dar es Salam, habituel fief de Simba. Une décision qui avait déjà soulevé de nombreuses questions sur l’équité sportive.
Sur le plan sportif, les coéquipiers d’Issoufou Dayo abordent cette finale de Coupe de la CAF avec une avance confortable (2-0) acquise à l’aller, disputée le 17 mai à Berkane, grâce aux buts de Mamadou Lamine Camara et d'Oussama Lamlioui.
À l’aube de cette finale décisive, la tension monte d’un cran, et la CAF devra trancher sur cette nouvelle plainte qui entache une fois de plus l’image du football continental.