Joseph-Antoine Bell a apporté quelques éléments d’éclairage après la volte-face de la Confédération africaine de football (CAF) concernant l’éligibilité du stade de Douala pour la rencontre Cameroun-Kenya du 11 octobre prochain.
Jeudi soir, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a pris de court son monde en informant du changement de stade pour le premier match de la double confrontation avec le Kenya, comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025. L’instance a justifié que la CAF n’a pas homologué le stade de Japoma basé à Douala, pourtant officiellement validé quasi une dizaine de jours plus tôt par ses soins via notification « à toutes les parties concernées par le match » (sic).
C’est le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé qui a in fine été plébiscité au détriment de celui de Kouekong à Bafoussam. Suffisant pour générer un imbroglio et soulever moult questionnements chez l’opinion. Au lendemain du communiqué, Joseph-Antoine Bell, le président du comité d’orientation de l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (Onies), entité en charge des différents stades, a dissipé les zones d’ombre.
Les vérités contradictoires de Joseph-Antoine Bell
Selon l’ex-gardien de buts des Lions Indomptables (50 capes), c’est la Fecafoot elle-même, et non pas la CAF, qui a commandé une inspection les 26, 27 et 28 septembre. Le tout, sans associer l’Onies. « La CAF n'a pas envoyé une inspection au Cameroun, c'est la Fecafoot qui l'a demandée. Mais la Fécafoot n'a pas demandé cette inspection de mèche avec l'Onies qui est son partenaire », a révélé le double champion d’Afrique dans l’émission Le Onze Entrant sur CFOOT.
Chose encore plus surprenante, « la CAF n'est pas venue au Cameroun pour homologuer les stades », a-t-il ajouté. « Nos stades sont déjà aux normes. Elle venait valider la disponibilité pour le prochain match », a poursuivi celui qui fêtera ses 70 ans le 8 octobre prochain. Des propos qui ne sont pas cependant de nature à lever le flou dans ce dossier. Puisque la Fecafoot a signifié que seuls les stades de Yaoundé et de Bafoussam ont été approuvés par la CAF. Bref, le mystère demeure entier.