Président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o a décidé de soumettre sa candidature au poste de membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF).
Après la Fecafoot, la CAF. L’ancien attaquant emblématique de l’équipe du Cameroun Samuel Eto’o (118 sélections, 56 buts) brigue la fonction de membre du Comex de la CAF, quasi trois ans après avoir accédé à la présidence de la Fecafoot, en décembre 2021. C’est ce qu’a annoncé le principal intéressé, ce vendredi, en marge de la session ordinaire de la Fecafoot à Yaoundé.
La star devrait avoir pour adversaire en Afrique Centrale (UNIFFAC), son prédécesseur Seidou Mbombo Njoya, vice-président sortant de la CAF, pour un remake du duel qui l’avait vue prendre les rênes de l’instance suprême du foot camerounais. Vu les polémiques et les sanctions qui entachent son mandat, à l’exemple de sa condamnation pour violation des principes d’éthique de la CAF ou de sa suspension de six mois par la FIFA, les chances d’Eto’o pourraient être compromises.
Le plan caché d’Eto’o
Mais, selon la presse locale, Eto’o aurait la recette pour battre encore une fois Mbombo Njoya. Plus concrètement, le plan du quadruple Ballon d’Or africain serait d’exercer du lobbyisme afin d’obtenir le plus de votes lors de l’Assemblée générale élective de la CAF l’année prochaine.
Une stratégie qui, si elle trouve écho favorable auprès du Congolais Jean Blaise Mayolas, buterait contre le refus du président de la Fédération centrafricaine de football (FCF), Célestin Yanindji. Affaire à suivre…
