Les arbitres de la CAN sélectionnés pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 offrent une nouvelle fois un mélange d’expériences et d’étoiles montantes. Leurs décisions seront acclamées, débattues et revisionnées par les fans de football africain. Voici les officiels qui pourraient faire parler d’eux au Maroc.
Le groupe d’officiels de la CAN 2025 comprend des visages familiers des récentes finales ainsi que des noms prometteurs auxquels on confie des missions de haut niveau pour la CAF et la FIFA. Des décisions sur penalty au drame du VAR, leur influence peut façonner les récits, changer la dynamique et susciter la controverse continentale. Il n’est pas étonnant que les arbitres, malgré toute leur neutralité, se retrouvent au cœur de la tempête.
Avec le retour du tournoi en Afrique du Nord, de nombreux officiels d’élite du continent venant du Maroc, d’Égypte, du Sénégal et d’ailleurs figurent sur la liste, et leur réputation les précède.
Les meilleurs arbitres de la CAN à suivre en 2025
Mustapha Ghorbal — Algérie
Sans doute le plus techniquement raffiné des arbitres de la CAN 2025, Ghorbal a officié des matchs de Coupe du Monde et plusieurs finales de la Ligue des Champions de la CAF.
La solide gestion de jeu du quadragénaire lui a valu la confiance de la CAF et de la FIFA. Attendez-vous à le voir au sifflet lors des plus grands chocs à élimination directe, peut-être même en finale.
Jean-Jacques Ndala — RD Congo
La prise de décision affirmée mais posée de Ndala en a fait un officiel incontournable pour les derbys à haute pression et les rencontres intercontinentales. Le Congolais sera au sifflet lors du match d’ouverture entre le Maroc et les Comores.
Un candidat sérieux pour les matchs de phase finale impliquant les meilleures équipes. Sa discipline en matière de cartons et sa présence calme ont été saluées unanimement.
Jalal Jayed — Maroc
Un prétendant local avec une profonde expérience, la plus grande arme de Jayed est sa capacité à désamorcer rapidement les tensions.
Le Marocain a officié des soirées de Ligue des Champions à enjeux élevés et des matchs de qualification pour la Coupe du Monde des Clubs, un Casablanca ou Marrakech plein à craquer ne l’intimidera donc pas. Surveillez-le, il sera au cœur de la pression des phases à élimination directe de la CAN.
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Daniel Nii Ayi Laryea — Ghana
Stable, confiant et très respecté sur le continent. La solide maîtrise du tempo et du jeu de l’avantage de Laryea signifie qu’il laisse souvent le jeu s’exprimer.
L’arbitre de 38 ans hésite rarement à prendre une grande décision, c’est pourquoi la CAF continue de lui confier des matchs dans des qualifications cruciales.
Amin Mohamed Omar — Égypte
Un vétéran dans tous les sens du terme, la lecture du jeu d’Omar en fait un favori pour les batailles intenses et tactiques. Les officiels égyptiens ont une longue histoire d’influence à la CAN, et il reste l’un des principaux officiels de la CAN 2025 avec suffisamment de stature pour gérer un match de demi-finale.
Abongile Tom — Afrique du Sud
Tom est l’un des noms en plus forte progression dans l’arbitrage africain ; confiant, respecté et excellent dans son positionnement. Le VAR l’a également adopté, mais il reste plus fort sur le terrain, où sa communication avec les joueurs est particulièrement claire.
Adalbert Diouf — Sénégal
Le Sénégal continue de produire des arbitres exceptionnels, et Diouf perpétue cette lignée. Son endurance et sa fine lecture disciplinaire signifient qu’il gère bien les rivalités ouest-africaines enflammées, un trait précieux avec le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire tous présents dans cette CAN.
Mahmood Ismail — Soudan
Une figure imposante, Ismail a officié lors des matchs majeurs des compétitions de la CAF avec un minimum de controverse ; un gage d’honneur. Sa prise de décision sous pression en fait un choix fiable pour les scores serrés et les moments susceptibles d’intervention du VAR.
Patrice Mebiame — Gabon
Mebiame a mérité sa place après des saisons constantes dans les compétitions interclubs de la CAF. Il est respecté pour son équité, même lorsque les atmosphères s’enflamment. La CAN 2025 pourrait marquer son entrée sous les projecteurs.
Pacifique Ndabihawenimana — Burundi
Une ascension remarquable pour un arbitre issue d’une petite nation de football. Pacifique bénéficie d’excellents niveaux de forme physique et d’interprétations modernes du jeu de contact. Un arbitre qui préfère la fluidité aux arrêts intempestifs ; une bonne nouvelle pour les neutres et les équipes offensives.
Les controverses arbitrales dans l’histoire de la CAN
L’arbitrage à la Coupe d’Afrique des Nations a toujours été placé sous le regard le plus exigeant. La moindre erreur peut résonner bien au-delà du terrain, et les officiels se retrouvent souvent au cœur de gros titres qu’ils n’ont jamais recherchés.
En 2022, l’arbitre zambien Janny Sikazwe est devenu le sujet de conversation lorsqu’il a sifflé la fin du match deux fois avant le temps réglementaire lors du match de groupe Tunisie-Mali. La confusion a suivi, et le moment a été rediffusé à travers le monde.
C’est tellement Le pire arbitre de la can https://t.co/sbOuozaS1X pic.twitter.com/Emk182Abnl
— l’enfant soldat ⭐️⭐️⭐️ (@enfantsoldat_) November 21, 2025
L’Algérien Mustapha Ghorbal a également ressenti la pression. Sa gestion de la finale 2021 entre le Sénégal et l’Égypte a suscité des réactions mitigées alors qu’il luttait contre les simulations et les appels incessants des deux bancs. Même avec l’introduction du VAR, des personnalités comme Jean-Jacques Ndala et Peter Waweru ont constaté que la technologie n’a pas mis fin aux débats, elle a seulement changé leur ton.
Cet article est une adaptation d’un article publié par notre partenaire Afrik Foot Nigeria.

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