Eric Bailly prend cher au pays depuis la défaite de la Côte d’Ivoire à l'occasion de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2025.
Eric Bailly a peut-être grillé sa dernière chance en équipe nationale sous Emerse Faé. Appelé pour la première fois par le sélectionneur après plus d’un an d’absence, le défenseur central de 30 ans, pourtant auteur d’un bon début d’exercice avec Villarreal, a laissé un mauvais arrière-goût.
Titularisé au match retour contre la Sierra Leone (1-0) le 15 octobre dernier, après avoir été laissé sur le banc quatre jours plus tôt à l’aller à Abidjan (4-1), le revenant a été à l’origine de l’unique but de la défaite. En effet, ce dernier est survenu à la suite d’une faute concédée en fin de match par l’ex-Marseillais, lequel s’était mis en difficulté face à son vis-à-vis.
« Il doit immédiatement prendre sa retraite internationale »
Près d’une semaine après le revers stoppant la série de 11 matches d’invincibilité des Eléphants de Côte d'Ivoire, la pilule passe toujours mal au pays, et plus précisément chez Wilfried Bony, vainqueur de la CAN 2025. L’avant-centre au chômage depuis avril 2023 ne s’est pas montré tendre du tout envers son ancien partenaire chez les Orange, le sommant de prendre sa retraite internationale.
« Après tant d’efforts pour revenir en sélection, commettre une telle erreur doit le pousser à se remettre en question. Il doit immédiatement prendre sa retraite internationale », a martelé le joueur passé par Manchester City sur les ondes de la radio Nostalgie. Si on imagine difficilement le natif de Bingerville suivre à la lettre ce conseil radical, sa présence dans la prochaine liste de Faé, pour les deux dernières journées des éliminatoires de la CAN 2025 contre la Zambie et le Tchad en novembre, est fortement compromise.