Galatasaray : les détails de l’opération Bakambu

Publié le par Prudence Ahanogbe

Sitôt venu, sitôt parti. Un mois seulement après l’officialisation de son transfert à Al Nasr (Émirats arabes unis) en provenance de l'Olympiakos, Cédric Bakambu va rebondir en Turquie.

C’était dans l’air depuis plusieurs jours, c’est presque officiel. Cédric Bakambu a quitté Dubaï ce vendredi pour rejoindre le champion de Turquie, Galatasaray, informe le journaliste Fabrizio Romano. Selon les informations parues il y a quelques semaines, le natif d’Ivry-sur-Seine en région parisienne aurait mal vécu son adaptation dans la ville émiratie, ce qui l’aurait visiblement poussé à prendre la clé des champs.

Les chiffres du deal avec Galatasaray

Toujours d’après le spécialiste Fabrizio Romano, un accord entre le club d’Al Nasr et son homologue turc a été trouvé autour d’une indemnité de transfert de 900 000 euros. De son côté, l’ancien de l’OM apparu à 42 reprises avec les Léopards de la RD Congo (15 buts) aurait accepté un contrat de trois ans, courant jusqu’en juin 2026, assorti d’un salaire de 1,3M€ par an. Pour rappel, il était lié aux Dubaïotes jusqu’en juin 2025.

Une bonne affaire pour le principal concerné, car celui-ci va disputer la Ligue des Champions avec le Cimbom la saison prochaine. Ce qui sera sa première depuis ses débuts pros avec Sochaux en 2010. À 32 ans, « Bakagoal » fait son come-back en Turquie, après son départ en 2015, et va connaitre son huitième club en carrière après Sochaux, Bursaspor, Villarreal, BJ Guoan, l’OM, l’Olympiakos et donc Al Nasr. À noter qu’il sort d’un bel exercice avec les Grecs d’Olympiakos (18 buts et 4 passes décisives en 37 apparitions). Auteur d'une plus-value express de 900 000 euros, le club émirati s'en sort assez bien lui aussi dans l'affaire malgré la grosse perte sur le plan sportif.

Galatasaray : les détails de l’opération Bakambu

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.