Interpellé de façon assez spectaculaire ce mercredi par la police française, l’attaquant international algérien Youcef Belaïli tiendrait tête à la police à l’heure-même où sont rédigées ces lignes.
Youcef Belaïli ferait des siennes à la police. Interpellé à sa descente de l’avion ce mercredi matin à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle de Paris, alors qu’il revenait de la Coupe du monde des clubs disputée avec l’Espérance de Tunis (éliminé dès le premier tour), l’international algérien (33 ans, 54 sélections, 9 buts) aurait été remis en liberté par la police française.
Ce qui s'est vraiment passé
C’est en tout cas ce qu’informe La Gazette du Fennec. Les raisons de cette arrestation ont été confirmées plus tard dans l'après-midi par le quotidien sportif français L'Equipe.
Comme relayé quelques heures plus tôt, tout est parti bel et bien d’une altercation due au fait que le fils de la star n’avait pas attaché sa ceinture de sécurité dans l’avion. La situation aurait rapidement dégénéré, donnant lieu à une altercation physique entre le joueur et le personnel.
Belaïli refuserait de quitter la police
Mais ce n’est pas tout. Toujours selon La Gazette du Fennec, le bad boy du foot algérien refuserait catégoriquement de quitter les locaux de la police. La raison ? Le maintien en garde à vue de son frère.
La même source ajoute que la libération de l’ancien pensionnaire de Brest et d’Ajaccio a été obtenue suite à l’intervention des représentants de l’ambassade d’Algérie en France. Ces derniers se seraient rendus promptement sur place après l’interpellation de Belaïli.
🔴Youcef Belaïli 🇩🇿 a été remis en liberté par la police française, mais refuse pour l’instant de quitter les lieux tant que son frère reste en garde à vue. Des représentants de l’Ambassade d’Algérie en France se sont rendus sur place dès l'arrestation du joueur. pic.twitter.com/jxOfaJFDCj
— La Gazette du Fennec (@LGDFennec) July 2, 2025
Belaïli risque des poursuites judiciaires
À noter que celle-ci intervient dans un contexte diplomatique particulièrement tendu entre la France et l’Algérie. Pas plus tard que lundi, un journaliste français en la personne de Christophe Gleizes a été condamné par la justice algérienne à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme ». Une quarantaine de sociétés de journalistes dénoncent depuis une atteinte à la liberté de la presse.
Quant à Belaïli, il n'en aurait pas fini avec ses démêlés. Car, d'après L'Equipe, il pourrait faire face à des poursuites judiciaires, et risquerait même des sanctions.