Algérie : des raisons cachées derrière l’absence de Chaïbi ?

Publié le par Prudence Ahanogbe, actualisé le

La non-convocation de Farès Chaïbi pour les éliminatoires de la CAN 2025 cacherait des raisons extra-sportives.

Pour le deuxième rassemblement de suite, Farès Chaïbi ne figure pas dans la liste du sélectionneur Vladimir Petkovic. Bien que performant avec l’Eintracht Francfort, le jeune milieu offensif de bientôt 22 ans (en novembre prochain) n’a pas été retenu pour affronter la Guinée Équatoriale et le Liberia les 5 et 1à septembre prochains, dans le cadre des deux premières journées des qualifications à la CAN 2025. 

Questionné en conférence de presse, Petkovic a évoqué des raisons purement sportives. Sauf que le technicien suisso-bosniaque n’a pas convaincu l’opinion. D’où les spéculations autour d’une possible sanction. C’est en tout cas la piste privilégiée par le média algérien La Gazette du Fennec. Celui-ci croit savoir que l’ancien Toulousain paierait son comportement affiché durant le premier rassemblement sous Petkovic, en mars. 

Chaïbi aurait craqué

Sorti à la mi-temps contre la Bolivie (3-2), Chaïbi aurait signifié son mécontentement à l’ex-entraîneur de Bordeaux. Ce qui aurait fortement déplu au tacticien. Avant cela, il aurait fait mauvaise impression au staff technique de par sa nonchalance aux entraînements. À cela s’ajouterait une brouille avec Ismaël Bennacer, même si depuis, les deux hommes se seraient expliqués, en juin.

La même source révèle que le natif de Lyon avait déjà eu un différend avec l’ex-sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi, sans que cela ne lui coûte la confiance du Franco-Algérien. Son fort caractère étant mis sur le compte de son degré d’exigence élevé. Si cela se confirme, pas sûr que Petkovic voie cela d’un bon œil. 

Algérie : des raisons cachées derrière l’absence de Chaïbi ?
Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.