Ballon d’Or 2025 : combien d’Africains parmi les 30 nommés ?

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Ce jeudi, France Football dévoilera la liste des 30 nommés pour le Ballon d’Or 2025. A quelques heures de l'annonce, une tendance se dégage pour les potentiels candidats africains.

Ce jeudi, à partir de 15h15 heure française (GMT+2), France Football dévoilera les 30 nommés pour le Ballon d’Or 2025. Sur la base des critères de vote que sont les performances individuelles et le caractère décisif dans les matchs importants, le palmarès, la classe et le fair-play, deux Africains, voire trois, devraient être plébiscités.

Achraf Hakimi parmi les favoris

Alors qu’il a plié le débat du Ballon d’Or africain, dont il est le grandissime favori depuis belle lurette, Achraf Hakimi (26 ans) s’impose comme le candidat numéro un de l’Afrique et comme un sérieux prétendant à la victoire aux côtés d’autres favoris comme son partenaire en club, Ousmane Dembélé, ou Lamine Yamal.

Non content d’avoir conquis un quadruplé inédit avec le PSG, l’international marocain (85 sélections, 11 buts) a battu le record de contributions offensives pour un latéral sur une saison (11 buts, 16 passes décisives), effaçant des tablettes la légende Dani Alves.

Le tout, agrémenté de performances impactantes, comme ses buts en quarts, en demies et en finale de la Ligue des champions, ou encore ses passes décisives en quarts et en demi-finales de Coupe du monde des clubs.

Achraf Hakimi, PSG, drapeau Maroc
© IconSport

Mohamed Salah, le favori déchu

Champion d’Angleterre avec Liverpool et désigné MVP de Premier League, Mohamed Salah a longtemps fait office de favori pour le Ballon d’Or. Sa saison a connu un tournant avec l’élimination en huitièmes de finale de Ligue des champions face au PSG… d’Hakimi, futur champion, laquelle a enterré ses chances de victoire. 

De plus, l’Égyptien de 33 ans a connu une fin d’exercice moins prolifique, même si cela ne l’a pas empêché de terminer meilleur buteur et meilleur passeur de PL (29 buts, 18 passes décisives). Néanmoins, sa première moitié de saison ébouriffante devrait lui valoir une nomination parmi les 30 meilleurs joueurs de la planète. Et une probable place dans le Top 10.

Mohamed Salah, Liverpool
© Iconsport

Serhou Guirassy

Serhou Guirassy (29 ans) a terminé co-meilleur buteur de la Ligue des champions avec Raphinha (13 buts), inscrivant au passage un triplé contre le Barça en quart de finale retour. Le Guinéen a également brillé en Coupe du monde des clubs (4 buts en 5 matchs). Insuffisant toutefois pour éclipser sa saison vierge de titres au Borussia Dortmund. Alors que son absence avait fait scandale en 2024, Guirassy verra-t-il l'anomalie réparée cette année ?

Serhou Guirassy Dortmund
Serhou Guirassy célèbre un but avec le Borussia Dortmund. Crédit photo : IconSport

Marmoush, Osimhen et Lookman à la trappe

En dehors des Hakimi, Salah et Guirassy, peu d’Africains peuvent prétendre aux 30 nommés du Ballon d’Or 2025. La faute à une saison pas suffisamment aboutie sur le plan collectif, conjuguée à un manque de “bancabilité” ou de visibilité de leurs clubs respectifs.

C’est le cas de l’Égyptien Omar Marmoush (26 ans), étincelant durant la première partie du dernier cru sous l’étendard de l’Eintracht Francfort (20 buts en 26 matchs, plus 14 passes décisives) avant son transfert hivernal pour Manchester City (80 millions d’euros), qui en a fait l'un des joueurs africains les plus chers de l'histoire, mais plus discret ensuite en Angleterre.

Même situation pour Victor Osimhen (26 ans) et Ademola Lookman (27 ans). En dépit de leur bonnes saisons individuelles à Galatasaray et l’Atalanta, les buteurs nigérians n’ont pas crevé l’écran sur la scène européenne. Ils devraient donc rester à quai, même si le premier a en plus remporté le championnat de Turquie.

Ballon d’Or 2025 : combien d’Africains parmi les 30 nommés ?

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.