À un an de la fin de son mandat à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o a été convié à se porter candidat à sa propre succession.
Déjà candidat déclaré pour l’accession au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), Samuel Eto’o pourrait remplir un deuxième mandat consécutif à la présidence de la Fecafoot. Lors de l’Assemblée générale ordinaire de l’instance, samedi à Mbankomo, les délégués ont demandé au dirigeant de 43 ans de « déposer (sa) candidature » à l’élection de 2025, soit à un an du terme de son mandat courant.
L'ex-star des Lions Indomptables est en effet éligible, conformément aux statuts de la Fecafoot autorisant le président à exécuter jusqu’à trois mandats maximums, « consécutifs ou pas ». Pour rappel, Eto’o avait accédé à la tête de l’entité en décembre 2021, après avoir battu en face-à-face son prédécesseur Seidou Mbombo Njoya, lequel il devra à nouveau affronter pour la vice-présidence de la CAF l’année prochaine.
Certains délégués demandent à Samuel Eto'o de se positionner pour un second mandat à la tête de la FECAFOOT #CFOOT 🇨🇲 pic.twitter.com/zvhT7eX7es
— CFOOT (@cfootcameroun) November 17, 2024
« Redonner au football camerounais toute sa grandeur »
Eto’o se voit ainsi plébiscité à la faveur de ses stratégies dites « gagnantes », de ses travaux reconnus pour la « modernisation du football camerounais » et pour son ambition de « redonner au football camerounais toute sa grandeur ». Cette requête intervenait alors que l’ex-buteur prolifique a promis, lors de l’Assemblée, d’offrir « le meilleur championnat qui existe en Afrique » pour la saison 2024-2025 en passe de démarrer après sept mois d’attente.
Pas exempt de critiques néanmoins pour des soupçons de trucages de matches (il a depuis été blanchi par la CAF), et pour violation des règles d’éthique en s’associant à une société de paris sportifs, la route vers un nouveau mandat ne devrait pas être sans encombre pour le quadruple Ballon d’Or africain.