Alors qu’il avait affirmé avoir reçu une promesse, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, Marc Brys, pourrait déchanter ce jeudi en marge des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Adversaire de l’Eswatini ce jeudi dans le cadre de la septième journée des qualifications pour la Coupe du monde 2026, Marc Brys devrait encore être privé de son adjoint Joachim Mununga, toujours désavoué par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). En effet selon les indiscrétions de Camfoot, le technicien belgo-congolais devrait être envoyé dans les tribunes du Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
Victime collatérale du bras de fer entre la Fecafoot et le ministère des Sports ayant auparavant conduit à la fusion des staffs, Mununga n’a jamais goûté au plaisir d’être inscrit sur la feuille de match.
Une nouvelle bataille remportée par Eto'o ?
Marc Brys semblait s’être fait une raison face à l’insensibilité de la Fecafoot à sa menace de démission ou aux supplications de la part de ses joueurs. En amont du rassemblement, il était ainsi apparu très sceptique lorsqu’il affirmait devant les journalistes avoir bénéficié d’une promesse selon laquelle l’ex-attaquant s’assiérait à ses côtés pour les prochaines échéances. Le tout, teinté d’ironie.
🎥 Marc Brys et son assistant Joachim Mununga. 🦁🇨🇲 pic.twitter.com/9xQB5VvFfF
— AllezLesLions (@AllezLesLions) September 3, 2025
Mais, loin s'en fallait. Car, Brys a remis un coup de pression ces derniers jours. « Ça a duré assez longtemps », a-t-il tapé du poing sur la table, fort de l’appui du ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi. Si la mise à l'écart de Mununga se confirme, ce sera une nouvelle bataille de remporté par Samuel Eto’o, le président de la Fecafoot.
Deuxième du groupe D avec un seul point de retard sur le Cap-Vert, le Cameroun serait en tout cas bien inspiré de s’imposer avant le choc au sommet qui l’opposera aux Cap-Verdiens le 9 septembre à Praia (huitième journée) avec pour enjeu la première place directement qualificative au Mondial.