Coupe du monde U17 : le Mali sans trembler, le Burkina Faso dominé

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Le Mali a parfaitement lancé sa Coupe du monde U17 en s’offrant assez facilement ses trois premiers points de la compétition. Mauvaise entame en revanche pour le Burkina Faso, battu d’entrée.

Médaillé de bronze en titre, le Mali a tenu son rang ce mercredi à l’occasion de son entrée en lice à la Coupe du monde U17. Sur le terrain numéro 3 de l’Aspire Zone, à Doha au Qatar, les Aiglonnets ont en effet battu l’Australie (3-0) et fait un pas important vers le tour à élimination directe.

Seydou Dembélé porte le Mali

Grâce à Seydou Dembélé, les joueurs d’Adama Diefla Diallo sont rentrés à la pause avec un but d’avance au tableau d’affichage. Clinique sur contre-attaque, le pensionnaire de l’Académie Jean-Marc Guillou de Bamako plaçait une frappe du plat du pied sur la droite de Tobias Borgnis pour ouvrir le score à la 17e minute de jeu.

En seconde mi-temps, l’offensif s’est mué en passeur décisif pour Zoumana Ballo (Yeelen Olympique) qui faisait le break à la 55e. Enfin, à la 78e minute, Ndjicoura Bomba (CSB) a enfoncé le clou, après un service d’Ibrahim Diakité (Académie JMG) dans le dos de la défense océanienne.

Le Burkina Faso surpris à la 79e

Les Aiglonnets prennent donc les commandes du groupe L à la différence de buts devant l’Autriche. Les Autrichiens, justement, seront leurs prochains adversaires samedi pour une qualification en seizièmes de finale.

Un peu plus tard, le Burkina Faso a été vaincu sur la plus petite des marges (1-0) par les Etats-Unis sur l’Aspire Zone – Pitch 4, toujours à Doha. Les Etalons ont été surpris à la 79e par Cavan Sullivan. Ils devront se redresser samedi devant la République Tchèque, leader de leur groupe et sans pitié face au Tadjikistan (1-6), de peur de compromettre leurs chances de qualification.

Coupe du monde U17 : le Mali sans trembler, le Burkina Faso dominé

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.