C'est avec un large sourire que Deo Kanda, le milieu de terrain du TP Mazembe, s'est confié à Afrik-foot.com. Entré en cours de jeu, le joueur de 21 ans a marqué un but décisif puisqu'il a mis un terme aux espoirs de l'Espérance lors de la finale retour de la Ligue des Champions. Rencontre.
De notre envoyé spécial en Tunisie
Afrik-foot.com: Deo, quelle entrée en jeu!
Deo Kanda: C'est toujours difficile de rentrer en
cours de jeu. Surtout en finale de la Ligue des Champions. Depuis
le banc, je visualisais, histoire de trouver la faille. Quand on
rentre, il faut ajouter un plus à l'équipe. J'ai vu que le latéral
droit jouait haut donc il fallait que j'arrive à le bloquer avant
de, après, penser aux tâches offensives.
Justement, vous rentrez et vous marquez, cassant ainsi
les espoirs des Tunisiens.
Oui, c'était comme dans un rêve. Un rêve devenu réalité.
D'ailleurs, en deux saisons de Ligue des Champions, c'est mon
premier but. Je lui souhaite le bienvenu et j'espère qu'il va y en
avoir d'autres. Mais c'est vrai que ce sont des débuts plutôt
fracassants. J'étais très déterminé. Je ne suis jamais content
d'être remplaçant mais mon entrée a été utile.
Comment imaginez-vous le retour à
Lumbumbashi?
Je préfère ne même pas y penser: cela va être la folie. Mais pas
qu'à Lumbumbashi, dans toute la RDC aussi. Dans toute l'Afrique
noire, d'ailleurs. C'est une véritable satisfaction d'avoir
remporté ce trophée pour la deuxième fois. C'est un rêve devenu
réalité.
Et maintenant? Place au championnat du monde des
clubs?
Oui, nous allons à Abu Dabi en décembre. L'année passé, nous avions
trébuché assez vite. Cette année, il faudra faire mieux. Les années
se suivent et ne se ressemblent pas: l'année dernière, on a appris,
on a engrangé de l'expérience. On va se préparer pour faire
mieux.
Un dernier mot sur Lamine N'Diaye, votre
entraîneur.
Il y a un grand changement entre lui et l'ancien entraîneur, c'est
sûr. Avant, on jouait bien mais on prenait beaucoup de buts.
Maintenant, ça va mieux défensivement.