L’ex-sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Nasser Sandjak, s’est prononcé sur le retour de Riyad Mahrez avec les Verts durant la récente trêve internationale.
Après huit mois d’absence, Riyad Mahrez a retrouvé l’équipe d’Algérie et son brassard de capitaine la semaine dernière, à l’occasion de la première journée des éliminatoires de la CAN 2025 face à la Guinée Équatoriale (2-0), le 5 septembre dernier à Oran. Il s’agissait de son premier match avec les Verts depuis la sortie prématurée à la CAN 2023 en janvier.
Un soulagement pour une partie des supporters qui militaient pour son retour. Le gaucher de 33 ans a signé 83 minutes globalement bonnes, même si on attendait plus d’un joueur de son acabit. En effet, s’il a été décisif sur l’ouverture du score par Houssem Aouar après l’heure de jeu (69e), l’attaquant d’Al-Ahli avait manqué l’occasion de débloquer le tableau d’affichage en première période en expédiant un penalty hors cadre (24e).
Sandjak croit au retour en forme de Mahrez
Absent ensuite contre le Liberia, le revenant a grosso modo laissé un goût d’inachevé, comme estimé par l’ex-sélectionneur des Verts, Nasser Sandjak, en exclusivité pour Afrik-Foot :
« Contre la Guinée Équatoriale, il a manqué un penalty, mais il a quand même pris des initiatives, il est impliqué dans le premier but d’Aouar. Bien sûr, il peut apporter davantage, mais je pense qu’en octobre, s’il est convoqué, il sera en meilleure forme. J’aurais aimé le voir au Liberia, dans un autre contexte. »
Confiant quant au regain de forme de l’ancien de Manchester City s’il venait à être rappelé en octobre, Sandjak a d'ailleurs pris soin de rappeler son importance.
« Mahrez est un grand joueur, même s’il n’évolue plus à Manchester City, un des meilleurs championnats du monde. En Arabie Saoudite, le niveau est nettement moins élevé mais il a encore des services à rendre à la sélection. L’Algérie devra attendre peut-être 20 ans avant d'avoir un footballeur de ce niveau », a encensé l’ancien coach de la JS Kabylie.
Propos de Nasser Sandjak recueillis par Alexis Billebault