Après une CAN 2012 décevante, marquée par un penalty raté en demi-finale, Asamoah Gyan avait claqué la porte de la sélection ghanéenne. Mais le buteur des Black Stars, très critiqué dans son pays, l'a assuré: ce n'est que temporaire. Il reviendra très vite.
Lassé des attaques qui ont suivi son penalty raté face à la Zambie
(0-1), en demi-finale de la CAN 2012, Asamoah Gyan avait claqué la
porte de la sélection ghanéenne, assurant vouloir “arrêter
temporairement” sa carrière internationale.
Visiblement, ce coup de mou n'a pas duré longtemps. Dans le week-end, la GFA avait pourtant assuré avoir reçu “une lettre de l’attaquant Asamoah Gyan annonçant qu’il arrêtait temporairement avec les Black Stars. M. Gyan est déçu par les excès de langage dont il a été victime après avoir disputé la Coupe d’Afrique des nations avec son pays.” Mais pas question pour les Black Stars de se passer de leur attaquant vedette.
59 sélections, 28 buts
Depuis cette annonce, l'ancien Rennais était l'objet d'une court assidue de la part des dirigeants du football ghanéen. Ça a marché puisque le joueur d'Al Ain a confirmé son implication en sélection, trois jours seulement après en avoir claqué la porte. “Il est important pour moi de présenter mes excuses à tous mes compatriotes.. Je ne voulais pas prendre une telle décision si tôt dans ma carrière, a assuré Gyan. Je vais avoir besoin des prières et du soutien de tous les Ghanéens pour revenir avec une force renouvelée afin de servir mon pays. Je ne me suis jamais vraiment remis de la Coupe du monde 2010. Et là, avec la CAN 2012… Je veux que mon pays sache que j'adore jouer pour lui. Je ne serais pas qui je suis aujourd'hui sans lui.”
En Afrique du Sud en 2010, comme au Gabon en 2012, Gyan avait raté un penalty décisif. “Psychologiquement, je ne suis pas au mieux. Comme vous pouvez l'imaginer, cela a été très dur pour moi mentalement de rater deux penalties successifs pour moi pays. C'est pour ça que j'ai besoin de faire un pause pour revenir plus fort et meilleur“, a expliqué le joueur de 26 ans.