La Fédération mauritanienne de football (FFRIM) a désavoué les allégations de la presse algérienne concernant une supposée prise en charge par le Maroc du stage préparatoire des Mourabitounes pour la CAN 2023 qui bat actuellement son plein en Côte d’Ivoire.
Voici qui devrait pimenter un peu plus la “petite finale” du groupe D entre la Mauritanie (4e, 0 point, -2) et l’Algérie (3e, 2 pts, 0), comptant pour la troisième et dernière journée de groupes de la CAN 2023 ce mardi. Alors qu’une victoire est impérative pour les Mourabitounes, à l’inverse des Fennecs qui ne doivent simplement pas perdre pour se qualifier, une campagne de déstabilisation anti-mauritanienne a émergé sur les réseaux sociaux. En effet, à quelques encablures du match décisif, qui pourrait replonger l’Algérie dans le marasme d’une seconde élimination consécutive en phase de poules, des rumeurs sur le prétendu financement du stage des Mauritaniens par la Fédération marocaine de football (FRMF) ont été publiées par certains médias algériens sur Facebook.
La Mauritanie dément
La Mauritanie ne s’est pas laissée faire. La FFRIM a publié un communiqué sur sa page officielle Facebook dans lequel elle dément fermement ces informations. « Nous avons suivi ces dernières heures l'actualité de certains médias privés algériens, dont les auteurs affirment qu'un pays étranger aurait financé la préparation de notre équipe nationale en Tunisie pour la Coupe d'Afrique des Nations 2023 et le séjour durant la compétition en Côte d'Ivoire. Cette prise en charge comprendrait, selon ces rumeurs, l'hébergement, le transport aérien de la délégation mauritanienne et la fourniture d'une logistique diverse, dont des équipements sportifs, entre autres. Face à cette rumeur dénuée de tout fondement, la Fédération mauritanienne de football tient à assurer que cette information qui a malheureusement été largement diffusée, est totalement fausse », peut-on lire.
« Il est évident pour le Gouvernement mauritanien et la FFRIM que la question du financement des équipes nationales est une affaire souveraine qui ne fait l'objet d'aucune discussion. Pour cette raison, la FFRIM n'a jamais accepté – et ne le fera jamais – qu'une partie, quelle qu'elle soit, ne s'immisce dans la prise en charge des sélections nationales, que ce soit au niveau de l'hébergement, de l'organisation de stages internes ou externes, ou l'acquisition d'équipements sportifs. La FFRIM appelle tout un chacun à la prudence face à ces fausses informations, qui n'ont pour objectif que la déstabilisation de l'équipe nationale à la veille d'un match décisif », conclut le communiqué.
Cette campagne de déstabilisation ne s’arrête pas là, puisque le sélectionneur Amir Abdou aurait été victime de menaces sur les réseaux sociaux. Pour rappel, la rencontre aura lieu ce mardi soir au Stade de la Paix de Bouaké, et promet d’être électrique.