“Même le traducteur n’est pas payé”, Didier Lamkel Zé affiche son club avant de le quitter

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Juste avant son départ, l’attaquant camerounais Didier Lamkel Zé a exposé le club de Qingdao Hainiu sur la place publique.

Après cinq mois passés au club, Didier Lamkel Zé a claqué la porte du Qingdao Hainiu. Débarqué en agent libre fin juin officiellement en provenance de Saint-Trond, l’international camerounais (3 capes, plus appelé depuis août 2024) a expliqué dans une publication qu’il n’était pas payé, et qu’il avait refusé une offre de prolongation. Son contrat courait jusqu’au 31 décembre 2025.

« Oui, j’ai reçu une offre de contrat de la part du directeur sportif de Qingdao pour la saison prochaine mais je l’ai malheureusement refusée car il y a eu beaucoup de promesses non tenues et franchement, je ne souhaite pas continuer dans un club avec autant d’arriérés de salaire. Je vous souhaite à tous le meilleur pour la suite. »

« Ils ne payent pas les joueurs, même le traducteur »

Peu avant son annonce, le joueur passé par Lille, Metz, le Wydad Casablanca ou encore Hatayspor avait posté une vidéo sur ses réseaux sociaux. Depuis les installations du club chinois, il dézinguait les dirigeants, qu’il accuse de promesses non tenues.

Dans une conversation avec le traducteur, son interlocuteur confiait qu’il n’avait touché aucun kopeck depuis son arrivée en juin, et qu’il était toujours là uniquement « par passion ».

« C’est quoi ce club ? Ils ne (nous) respectent pas alors qu’on se donne à fond sur le terrain. (…) Ils ne payent pas les joueurs, même le traducteur. »

En légende de la vidéo, Didier Lamkel Zé affirmait qu’il irait « régler ça à la FIFA ». Avec le Qingdao Hainiu, il a disputé 13 matchs pour 8 buts inscrits et 2 passes décisives.

“Même le traducteur n’est pas payé”, Didier Lamkel Zé affiche son club avant de le quitter

Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.