Intronisé sur le banc de l’équipe de Tunisie il y a pratiquement trois mois, Faouzi Benzarti a été démis de ses fonctions.
Au final, son retour n’aura duré qu’un peu plus de deux mois à la tête des Aigles de Carthage. Nommé en juin dernier par la Fédération tunisienne de football (FTF), et ce, pour un quatrième mandat sur le banc après mars 1994 (intérimaire), novembre 2009-juin 2010 et juillet-octobre 2018, Faouzi Benzarti a été démis de ses fonctions mardi par l’instance.
« La Fédération Tunisienne de Football annonce qu'un accord a été trouvé avec le coach Faouzi Benzarti pour mettre fin à au contrat qui reliait les deux parties », a annoncé l’entité via communiqué sur sa page officielle Facebook. « La Fédération Tunisienne de Football tient à remercier M. Faouzi Benzarti pour les services et les efforts fournis durat son mandat de sélectionneur de l'équipe nationale et lui souhaite bonne chance et plein succès pour la suite de sa carrière d’entraîneur », a-t-elle conclu.
La dernière trêve internationale a été fatale au technicien de 74 ans. Après un début 100% réussi en septembre, avec des succès minimalistes contre Madagascar (1-0) puis face à la Gambie (1-2), en ouverture des éliminatoires de la CAN 2025, les Aigles de Carthage version Benzarti 4.0 ont laissé des plumes dans la double confrontation avec les Comores, les 11 et 15 octobre derniers, dans le cadre des troisième et quatrième journées.
Vers le retour de Jalel Kadri ?
En effet, Hannibal Mejbri et ses coéquipiers ont été défaits à domicile (0-1) avant d’arracher le point du nul (1-1) à Abidjan (Côte d’Ivoire), manquant ainsi l’occasion de se qualifier à deux journées de la fin en compagnie du Maroc, de l’Egypte ou encore de l’Algérie. Des résultats sans réelle incidence sur le classement dans le groupe A. Puisqu’ils conservent la tête, même dans un mouchoir de poche, devant les Comoriens et la Gambie désormais devancés seulement d’une et deux unités respectivement. Mais la conséquence au classement FIFA à paraître jeudi est dure. Car les projections veulent que les Tunisiens chutent de 11 places mondiales et tombent à la 7e position à l'échelle continentale.
Selon les indiscrétions de la presse locale, c’est Sami Trabelsi et l'ex-sélectionneur Jalel Kadri qui tiennent la corde pour reprendre en main l’équipe à moins d’un mois du prochain rassemblement, avec la mission de composter la qualification à la CAN 2025 face aux Scorpions et au Barea.