Tunisie-Mali : une explication aux décisions déroutantes de Janny Sikawze ?

Publié le par Rédaction

Mais quelle mouche a donc piqué Janny Sikawze ? Mercredi, l’arbitre a sifflé la fin du match Tunisie-Mali (0-1) à la 85e minute, avant de se raviser, puis définitivement à la 89e minute alors qu’un long temps additionnel était à prévoir. Des décisions ahurissantes qui ont provoqué la colère des Tunisiens et qui pourraient avoir pour origine… un problème de chronomètre.

En effet, sur un extrait du match qui circule sur les réseaux sociaux, on peut clairement voir le Zambien, après un coup d'œil sur sa montre, indiquer 5 minutes de temps additionnel dès la 79e minute, pensant visiblement qu’on jouait déjà la 89e minute ! Ce qui expliquerait ensuite son coup de sifflet final à la 85e minute réelle puisqu'il pensait alors que le temps additionnel venait de s'achever. Reste qu’une fois informé de son erreur, l’officiel aurait dû avoir le réflexe de s’adapter et de laisser écouler au moins 5 minutes pour aller au bout du temps réglementaire plus autant de temps additionnel.

Une autre thèse circule. D’après le journaliste Tarek Talaat du média Koora, qui cite Essam Abdel-Fatah, patron de l’arbitrage à la CAF, Sikawze aurait été victime d’une insolation en raison des 34 degrés et du taux d’humidité de 65% enregistrés à Limbé et il aurait d’ailleurs été mené à l’hôpital dès la fin du match pour y subir des examens. Cette version expliquerait pourquoi le 4e arbitre l’avait remplacé dans le rôle d’arbitre principal au moment de la tentative de reprise avortée. Des hypothèses dont il faudra se contenter en attendant un communiqué officiel de la CAF sur cette affaire…

Tunisie-Mali : une explication aux décisions déroutantes de Janny Sikawze ?
Rédaction

Issa Hayatou, Ahmad Ahmad, Patrice Motsepe… Lancée en 2010, la rédaction d’Afrik-Foot en a vu défiler des présidents de la CAF. Sa plume peut parfois être acerbe mais elle a toujours le même objectif : œuvrer au développement du football africain, sans rien cacher de ses réussites comme de ses faiblesses.