Younès Belhanda fustige un choix de De Zerbi après Rennes-OM

Toujours prompt à donner son avis tranché, Younès Belhanda a encore frappé. Dans son viseur Roberto de Zerbi à l'issue de Rennes-OM (1-0).

L’ancien meneur de Montpellier, champion de France 2012 et fort de 59 sélections (5 buts) avec les Lions de l’Atlas, a utilisé ses réseaux sociaux pour critiquer ouvertement Roberto De Zerbi, après le match d'ouverture de la nouvelle saison de Ligue 1 entre le Stade Rennais et l’Olympique de Marseille (0-1), vendredi.

« Zéro prise de risque »

Sur Twitter, Belhanda n’a pas mâché ses mots :

« De Zerbi c’est quand qu’il fait rentrer un joueur au milieu de terrain pour prendre des risques, créer quelque chose ? Tu as trois milieux qui sont très bons certes, mais zéro prise de risque. Un joueur comme Amine Harit aurait amené plus de folie dans le camp rennais. »

Une sortie directe qui illustre son agacement face aux choix du technicien italien, jugé trop frileux dans une rencontre fermée. Alors que l’OM peinait à déséquilibrer le bloc rennais, Belhanda regrette que De Zerbi se soit obstiné à maintenir son trio du milieu Gomes-Höjbjerg-Rabiot, sans chercher à injecter davantage de créativité.

Harit, l’option manquante ?

Dans son analyse, l’ex-meneur met en avant le profil d’Amine Harit, à l'avenir incertain dans la cité phocéenne, capable selon lui d’apporter ce supplément d’âme et cette imprévisibilité qui auraient pu faire basculer la rencontre. Pour Belhanda, l’ancien joueur de Schalke incarne exactement ce qui a manqué aux Phocéens : un dribble, une passe inspirée, une prise de risque pour casser le rythme et surprendre l’adversaire.

Par ce commentaire, Belhanda relance un débat vieux comme le football : faut-il privilégier la maîtrise et l’équilibre, ou prendre le risque de déséquilibrer pour tenter d’arracher la victoire ? Pourquoi ne pas donner à Amine Harit, auteur d'une belle pré-saison avec le club phocéen, sa chance ?

Avec sa sortie, Belhanda ajoute sa voix à ceux qui réclament davantage de panache et moins de calcul dans le jeu phocéen. Et qui apporte leur soutien à l'international marocain (24 matchs, 1 but) à quelques mois de la CAN 2025.