Courtisé par l’Algérie et la France, Nabil Fékir va “essayer d’annoncer avant le mois de mars”, l'identité de la sélection dont il souhaite revêtir le maillot. Poussé par son père à opter pour les Fennecs, le milieu offensif de l’OL lâche tout de même que “si Didier Deschamps m'appelle le mois prochain, ce sera difficile de dire non.”
L’heure du choix est imminente pour Nabil Fékir. Après un
feuilleton long de plusieurs mois, le milieu offensif
franco-algérien de 21 ans va annoncer dans les prochains jours- ou
les prochaines semaines- la sélection dont il a choisi de défendre
les couleurs. “Je sais que les deux peuvent m'appeler le mois
prochain“, souligne-t-il dans les colonnes de
L’Equipe alors que la France et l’Algérie ont des amicaux
au programme dans quelques semaines. “J'essaierai de prendre ma
décision avant le mois de mars. Je vais en parler avec mon père, et
on verra bien.”
Le paternel ne s’en cache pas : il aimerait que son fils opte pour les Fennecs mais ne veut pas lui forcer la main. Cette semaine encore, il a clamé à l’antenne de beIN Sports Arabia attendre un signe de Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne. Du côté du fils, si l’heure est toujours à l’hésitation, la balance semble en revanche pencher du côté de l’équipe de France.
Ce sera une “décision définitive“
“Si Didier Deschamps m'appelle le mois prochain, ce sera difficile de dire non“, glisse-t-il en guise d’appel du pied. “Donc, je vais bien réfléchir” car pour lui il s’agira d’une “décision définitive” même si le règlement FIFA lui permet ensuite de changer de nationalité sportive car le match n’est qu’amical. “Je ne me vois pas jouer pour la France et changer ensuite“, insiste-t-il.
Révélé cette saison avec l’OL, le polyvalent joueur, auteur de huit buts et six passes décisives, avait répondu favorablement à sa convocation avec les Espoirs français en octobre. Un choix qui ne préjugeait en rien de son avenir assurait-t-il. D’ailleurs pour lui, la décision reste “très compliquée” à prendre, répète-t-il. “En prenant cette décision, quelle qu'elle soit, je ne vais pas faire plaisir à tout le monde. Mais c'est moi qui suis sur le terrain, et concernant ce choix, je ne suis pas là pour faire plaisir aux gens.” Sauf quand il a le ballon au bout du pied.