Alors que la cacophonie s’amplifie autour du stade censé abriter le match Cameroun-Namibie (7 septembre, 1ere journée des éliminatoires de la CAN 2025), la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) voit surgir une nouvelle polémique dont elle se serait bien passée.
Seuls contre tous. À l’approche de l’ouverture des éliminatoires de la CAN 2025, les vents contraires se lèvent de toutes parts contre la Fecafoot et son président Samuel Eto’o. Après le sélectionneur Marc Brys, le ministère des Sports et le gouvernement camerounais, et dernièrement l’Office nationale des infrastructures et des équipements sportifs (Onies), c’est une société de transport locale qui s’oppose à l’entité. Tous, dans le but commun de barrer la route de Garoua à l’ex-goleador.
Une société de transport dans les pattes de la Fecafoot
En dépit des résistances, la Fecafoot a l’intention de faire jouer le match Cameroun-Namibie au stade Roumdé Adjia. Et elle entend aller jusqu’au bout. Ainsi jeudi, elle a sollicité le secrétaire d’État à la Défense, chargé de la gendarmerie nationale, « pour l’escorte en relais de Régions » du bus des Lions Indomptables vers Garoua. Le lendemain, la société TRANS UNIVERSEL VOYAGES interpelle l’instance et la somme de restituer le bus qui serait le sien.
L’entreprise affirme n’avoir pas été consultée au préalable, alors qu’elle a pris connaissance de la démarche de la Fecafoot sur les réseaux sociaux. Elle accuse cette dernière de « filouterie » et de « mauvaise foi », arguant que les pensionnaires de Tsinga disposent sans permission du véhicule depuis la fin de la CAN 2021 au pays. Et ce, malgré les mises en demeure pour le restituer ou payer l’exploitation.
Pour rappel, le sélectionneur avec le gouvernement et l’Onies, et désormais la société de transport vraisemblablement, œuvrent pour la tenue du prochain match au stade Ahamadou Ahidjo de Yaoundé. Reste à connaitre la riposte de la Fecafoot.