Le sélectionneur de l’équipe de France féminine, Hervé Renard, a réagi par rapport aux prétentions salariales exorbitantes qu’il aurait soumis au ministère camerounais des Sports.
Début avril, aux débuts de la discorde entre Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), et son ministre de tutelle, Narcisse Mouelle Kombi, suite à la nomination de Marc Brys, effectuée sans l'aval de l'ex-star, le ministère a dévoilé les propositions soumises par la fédération pour d'autres candidats.
Ces dernières étaient jugées exorbitantes, en particulier celles d’Hervé Renard. D’après un document ayant fuité sur la Toile, le technicien français exigeait un salaire de 200 000 euros mensuels pour devenir le sélectionneur des Lions Indomptables. Ce qui a provoqué un tollé, la presse ayant qualifié la demande du Savoyard de “faramineuse” et “d’incroyable”.
Le démenti d’Hervé Renard
Contacté par Jeune Afrique, Hervé Renard a démenti cette information jeudi. “Je n'ai eu aucune discussion d'ordre financier avec qui que ce soit. J'ai rencontré Samuel Eto'o en France, mais à aucun moment nous n'avons parlé d'argent”, a-t-il déclaré sans nier toutefois l'existence de discussions. “J'ai aussi lu que j'avais demandé une avance sur ce salaire. Ce sont des mensonges”, a-t-il ajouté.
Pour rappel, Hervé Renard a annoncé sa décision de quitter le banc des Bleues après les Jeux Olympiques. L’ex-sélectionneur de la Côte d’Ivoire convoite une sélection masculine, avec en ligne de mire la Coupe du monde 2026. Le tout avec des émoluments plus importants, sachant qu’il touche 400 000 € par an à la Fédération française de football (FFF).