Geremi Njitap, directeur du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc), vient de remporter une bataille contre Samuel Eto'o, son ancien coéquipier, avec qui les relations se sont pas des plus fraîches, et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot)…
En avril dernier, après la deuxième édition de son baromètre des salaires, le Synafoc avait saisi la Fécafoot en l'exhortant d'exécuter une quinzaine de sentences rendues par ses propres organes juridictionnels. Et comme le démontre une correspondance de la FIFA en date du 16 juillet et dévoilée jeudi par le média Camfoot, le Syndicat fondé en 1996 a obtenu une condamnation de la Fécafoot.
L'instance est sanctionnée pour non-exécution de décisions rendues par des organes tels que le CNRL (Chambre de résolution des litiges), la CFHD (Commission Fédérale d'homologation et de discipline), la CCA (chambre de conciliation et d'arbitrage), et la CRL(Chambre de résolution des litiges) qui avaient rendu des décisions contraignant les clubs à verser des sommes d'argent aux joueurs, sachant que c'est à la Fécafoot qu'il convient de mettre en place les moyens coercitifs pour contraindre les clubs à exécuter les décisions prononcées à leur encontre.
Baromètre SYNAFOC : les chiffres du 5ème numéro…
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La Fécafoot va payer une amende !
En conséquence, la Fécafoot va devoir s'acquitter d'une amende de six millions de francs (environ 2 652 euros) pour trois dossiers (Junior Godstine Folhe, Boris Oum Mananga, et Pierre Varèze Zang Ngayene). L'instance dirigée par l'ancien milieu de terrain du Real Madrid et de Chelsea a donc réussi à affirmer son engagement à mettre fin aux abus subis par les joueurs de la part des présidents de clubs, avec la “complicité” de la fédération. Si le montant de l'amende est d'importance limitée pour la Fécafoot, voir l'instance reconnue coupable possède en revanche une portée symbolique forte.