La Coupe d’Afrique des Nations 2025 s’apprête à révéler de nouveaux visages, et l’un d’eux attire déjà l’attention par sa précocité. Et non, ce n’est pas le Sénégalais Ibrahim Mbaye !
Né le 1er juin 2009 à Harare, Tadiwa Chakuchichi découvrira la CAN alors qu’il n’a que 16 ans. L’ailier droit du Scottland FC au pays sera ainsi le plus jeune joueur de cette édition. Dans un tournoi souvent dominé par l’expérience et le vécu international, sa présence symbolise aussi le pari osé du Zimbabwe sur sa jeunesse.
Tadiwa Chakuchichi, une pépite déjà rompue à la D1
Explosif, gaucher, puissant dans ses courses et à l’aise dans les duels en un contre un, Chakuchichi s’est rapidement fait un nom dans le championnat zimbabwéen. Lancé très tôt chez les professionnels, il s’est distingué par sa capacité à provoquer, à frapper de loin et à jouer sans complexe malgré son jeune âge. Sa maturité balle au pied tranche avec son année de naissance, et son profil d’ailier percutant correspond parfaitement aux exigences du football moderne.
International chez les jeunes, il a déjà porté les couleurs du Zimbabwe chez les U17 et les U20, confirmant une progression express. Représenté par l’agence Roc Nation, le jeune ailier est désormais suivi de près, cette CAN constituant une vitrine idéale.
À ses côtés, cette CAN 2025 sera marquée par la présence inhabituelle d’un contingent très jeune. Derrière Tadiwa Chakuchichi, le plus jeune de tous, on retrouve James Bogere (Ouganda) et le titi du PSG Ibrahim Mbaye (Sénégal) qui ont 17 ans, Elia Mandanji (Zambie), David Hamansenya (Zambie) et Rodolfo Aloko (Bénin) qui ont 18 ans, et plusieurs éléments âgés de 19 ans dont Yan Diomandé (Côte d’Ivoire), Musa Hussein (Soudan), Prosper Padera (Zimbabwe), Christian Kofane (Cameroun), Razack Rachidou (Bénin), Jonathan Do Marcolino (Gabon), ou encore Abdelhamid Aït Boudlal (Maroc).
Un espoir dans un Zimbabwe diminué
Privés de cadres comme Khama Billiat, Jordan Zemura ou Marshall Munetsi, les Warriors abordent la CAN 2025 affaiblis. Dans un groupe relevé avec l’Égypte, l’Angola et l’Afrique du Sud, la tâche s’annonce ardue. Chakuchichi ne portera évidemment pas l’équipe à lui seul, mais il incarne une lueur d’espoir et une opportunité unique de se révéler au continent, voire au-delà.
À 16 ans, l’essentiel sera d’apprendre. Mais à la CAN, certains destins s’écrivent parfois plus tôt que prévu.
Les “bébés” de la CAN 2025

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