Ce jeudi, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a appelé pour la première fois le défenseur central de Chelsea, Wesley Fofana, dans sa liste pour affronter les Pays-Bas (le 24 mars) et l'Irlande (le 27 mars) dans les éliminatoires de l’Euro 2024.
Ces dernières heures, L’Equipe révélait que la Côte d’Ivoire, le pays d’origine de l’ancien Stéphanois, ne le lâchait pas et que le sélectionneur des Eléphants, Jean-Louis Gasset, faisait tout pour le convaincre de dire oui. Avec la perspective notamment de disputer la CAN 2023 à domicile. Des efforts définitivement sapés par cette convocation en Bleu. Mais Deschamps se défend d’avoir appelé le Blue, qui était en balance avec Jean-Clair Todibo (Nice), uniquement pour le «bloquer», en réponse au pressing exercé par les Ivoiriens.
«Sur le pressing ou autre, je n'ai jamais fait un choix depuis que je suis sélectionneur pour empêcher un joueur de prendre cette liberté. Je considère que c’est une liberté pour les binationaux ou trinationaux. Ce n’est surtout pas pour les empêcher de faire le deuxième choix qu’ils peuvent avoir. C’est arrivé là (la convocation de Fofana, ndlr), ça aurait pu ne pas arriver, ça aurait pu arriver avant. Il a eu une grave blessure aussi. Ça aurait pu arriver après. C'est le moment», s’est justifié le technicien en conférence de presse, avant de prendre l’exemple de l’ailier de Lille, Jonathan Bamba, qui vient d’opter pour les Eléphants à 26 ans.
Deschamps calme le jeu
«Jonathan Bamba a choisi un autre pays que la France. Ils ont cette liberté-là. Je ne vais pas me mettre à dos les sélectionneurs des ces équipes-là, qu’ils fassent les démarches, les courtisent, c’est le but de tous les sélectionneurs d’avoir la meilleure équipe à disposition», a conclu DD, qui avait déjà tenu ce discours au moment de faire appel à Boubacar Kamara, éligible avec le Sénégal, l’an passé.