Coupe du monde 2026 : deux adversaires du Maroc font déjà un carton

À six mois du coup d’envoi de la Coupe du monde 2026, l’engouement populaire est déjà spectaculaire. La FIFA a dévoilé les premiers chiffres de la troisième phase de vente de billets, et deux futurs adversaires du Maroc en phase de groupes se distinguent nettement : le Brésil et l’Écosse. Tous deux figurent dans le Top 10 des pays ayant formulé le plus de demandes de billets dès les premières 24 heures.

En une seule journée, plus de cinq millions de demandes de billets pour le Mondial 2026 ont été enregistrées sur la plateforme officielle de la FIFA, en provenance de plus de 200 pays et territoires. Un chiffre impressionnant, porté par la perspective d’un Mondial inédit à 48 équipes, organisé aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Sans surprise, les trois pays hôtes dominent le classement des demandes, mais derrière eux, plusieurs nations se démarquent fortement.

Parmi elles, le Brésil et l’Écosse, deux sélections que le Maroc affrontera dans le groupe C de la Coupe du monde (avec Haïti), confirment déjà leur immense force populaire. Le match Brésil–Maroc, programmé le 13 juin dans le stade de New York–New Jersey, figure même parmi les rencontres les plus demandées de toute la phase de groupes, au même titre que Colombie–Portugal ou Écosse–Brésil.

L’avantage géographique pour les supporters du Brésil contre le Maroc

La forte présence du Brésil dans les chiffres de la billetterie s’explique en partie par la proximité géographique avec le continent nord-américain. Les supporters sud-américains, Colombiens, Argentins, Équatoriens ou Brésiliens, profitent de distances plus courtes et de liaisons aériennes facilitées pour se projeter vers les États-Unis. Cette dynamique régionale est l’un des moteurs majeurs de la demande actuelle, et elle pourrait transformer certaines villes hôtes en véritables chaudrons latino-américains.

Pour le Maroc, cela signifie un premier match face à la Seleção dans une ambiance très largement acquise aux Brésiliens, malgré la neutralité théorique du terrain.

⚽️ Fans from over 200 countries and territories wasted no time, submitting five million ticket requests in the first 24 hours of the Random Selection Draw

🇨🇴🇵🇹 Demand is being driven by blockbuster group-stage clashes with Colombia v Portugal leading the way

⚽️ Neighbouring…

— FIFA Media (@fifamedia) December 12, 2025

L’Écosse, une ferveur intacte après 28 ans d’attente

La présence de l’Écosse dans le Top 10 est, elle aussi, lourde de sens. Absents de la Coupe du monde depuis 1998, les Écossais retrouvent enfin la plus grande scène du football mondial après 28 ans d’attente. Cette qualification a libéré une ferveur populaire immense, portée par une culture de football unique (qu’on peut retrouver au Celtic Park ou au Ibrox Stadium en coupes européennes…) des tribunes vibrantes et des chants mythiques comme Flower of Scotland, qui promettent de résonner fort en Amérique du Nord.

Là encore, le Maroc sait à quoi s’attendre : un adversaire soutenu par un public passionné, bruyant et fidèle, bien décidé à faire de ce retour un événement historique.

Un contexte déjà électrique pour les Lions de l’Atlas.

Entre un Brésil suivi massivement sur tout le continent américain et une Écosse portée par l’émotion du retour, le Maroc s’apprête à évoluer dans un environnement populaire particulièrement exigeant. Si les Lions de l’Atlas ont prouvé au Qatar en 2022 qu’ils savaient briller dans l’adversité, la Coupe du monde 2026 s’annonce déjà comme un défi aussi sportif que mental.