Guinée : pourquoi Kaba Diawara a refusé de succéder à Michel Dussuyer

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L’ex-sélectionneur de l’équipe de Guinée, Kaba Diawara, aurait repoussé les avances de la fédération pour reprendre les rênes du Syli National suite à l’éviction de Michel Dussuyer.

Ce vendredi, le couperet est tombé sur Michel Dussuyer. Sans crier gare, la Fédération guinéenne de football (FGF) a annoncé via un appel à candidatures être à la recherche d’un successeur au technicien français. 

Le Cannois, qui était revenu pour un troisième passage sur le banc après des expériences précédentes de 2002 à 2004 et de 2010 à 2015, n’a pas obtenu les résultats escomptés.

Sous sa direction, le Syli National a échoué à se qualifier pour la CAN 2025 (un ultime recours a été déposé depuis contre la Tanzanie), et est très mal engagé dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (5e sur 6 équipes à quatre journées de la fin).

Selon toute vraisemblance, la “fédé” a approché Kaba Diawara dans l’intention qu’il reprenne les commandes de l’équipe, révèle Rémy NGono, journaliste et consultant à RFI.

Kaba Diawara n’a pas digéré le mauvais traitement de la “fédé”

Il faut dire que l’ancien numéro 19 national a laissé de bons souvenirs au pays. Car, s’il a connu des débuts compliqués avec une élimination en huitièmes de finale de la CAN 2021, il avait conduit ensuite ses compatriotes jusqu’à un quart de finale historique à la CAN 2023. Il avait en outre décroché la qualification pour les JO de Paris 2024.

Mais toujours d’après NGono, l’ancien attaquant a repoussé les avances de la “fédé”. Et pour cause, il n’aurait pas oublié le mauvais traitement essuyé lorsqu’il a été viré après la déroute de l’équipe olympique au premier tour des JO. Et ce, sans le soin qu’il aurait mérité. Du moins, à en croire ses explications à froid lors d’un passage sur Canal+ Sport Afrique.

À noter que Kaba Diawara est toujours libre de tout contrat depuis son éviction du banc de la Guinée.

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Prudence Ahanogbe

Couteau suisse de la rédaction footballistique, je perce mon trou grâce au dépassement de soi. Sur mon versant gauche, un don indescriptible pour l’écriture, un peu comme Messi, et sur le versant droit, beaucoup de travail, à la Cristiano Ronaldo.