Présent en tribunes à Yaoundé à l’occasion du match Cameroun–Angola (0-0), Samuel Eto’o a eu un échange tendu avec un supporter. Une scène qui illustre le climat de nervosité autour des Lions Indomptables, dont la participation au Mondial 2026 est compromise.
Lundi soir, le Cameroun n’a pu faire mieux qu’un nul (0-0) face à l’Angola, un résultat qui a mis un terme à ses chances de qualification directe pour la Coupe du monde 2026. Dans les tribunes d’honneur du stade Ahmadou Ahidjo, Samuel Eto’o, président de la Fécafoot, assistait à la rencontre aux côtés, entre autres, de la légende Roger Milla et du Ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi, qui a nommé Marc Brys à la tête des Lions Indomptables.
Le “Tu parles comme ça, je te boxe !” d'Eto'o
La tension était palpable et la frustration du public, visible. Comme le montre une vidéo, un échange animé a éclaté entre Samuel Eto’o et un supporter qui l’aurait interpellé et insulté à propos de la situation de la sélection, le tenant pour responsable de la non-qualification directe pour le Mondial. “Tu parles comme ça, je te boxe !“, l'a menacé Eto'o. Une courte altercation verbale s’en est suivie avant que la sécurité n’intervienne pour calmer les esprits.
La scène, filmée par des spectateurs, circule depuis sur les réseaux sociaux, ajoutant à la pression qui entoure actuellement le football camerounais.
🎥 Le President de la FECAFOOT pète un câble s’en prend violemment de façon verbale à un supporter des Lions dans La Tribune présidentielle du stade Amadou Ahidjo ce soir. #CFOOT #NonALaViolence ❌ pic.twitter.com/b9Rtci8wWy
— CFOOT (@cfootcameroun) October 13, 2025
Un contexte toujours aussi tendu
Cet épisode intervient dans un contexte déjà explosif au sein des instances. Depuis plus d’un an et la nomination de Brys, la Fédération camerounaise de football et le Ministère des Sports entretiennent des relations très conflictuelles. Et la situation délicate des Lions Indomptables, qui devront passer par les barrages, où leur présence n'est pas encore assurée, pour espérer une qualification au Mondial, n’arrange rien…