Huit jours après ses propos polémiques, le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, a tenté de calmer le jeu lundi sur les ondes de RMC en précisant sa pensée sur Bakary Gassama, arbitre du barrage retour de la Coupe du monde 2022 contre le Cameroun (1-2, ap). Le technicien est également revenu sur la rencontre, qu’il avait évoquée, avec l’officiel gambien à l’aéroport d’Alger au lendemain du match.
«Gassama était affalé dans un salon à l'aéroport, il n'a pas dit un mot quand je lui ai expliqué ce que je pensais. Le problème est profond en Afrique, le concernant et concernant l'arbitrage. Son arbitrage n'était ni moyen, ni mauvais, c'était encore d'un autre niveau ! (…) Il était d'une froideur totale, il n'a pas dit un mot», a regretté le vainqueur de la CAN 2019. «J'aurais aimé que Gassama me réponde, me dise ce qu'il en pense, mais il ne m'a même pas regardé ! Il faut connaître la donne du football africain pour savoir qui est Gassama et comment il est perçu.»
Si on peut comprendre la frustration de l’ex-sélectionneur du Qatar, il faut reconnaître que Gassama était sur ce coup dans son bon droit puisqu’il avait quitté le terrain et sa panoplie d’arbitre et s’apprêtait simplement à rentrer chez lui, il n’était donc pas tenu de répondre. Bien sûr, un peu de pédagogie n’aurait pas fait de mal…