La Fédération algérienne de football (FAF) a chargé l’ancien sélectionneur des Fennecs, Djamel Belmadi, avec qui elle est en conflit ouvert depuis plusieurs semaines.
En profond désaccord avec le stratège franco-algérien sur ses indemnités de départ, la FAF a cartonné ce dernier après une réunion du bureau fédéral mercredi, lors de laquelle l’annonce du nouveau sélectionneur a été reportée sine die. Dans un communiqué, l’instance épingle le technicien de 47 ans pour son “échec regrettable” à travers l’élimination au premier tour de la CAN 2023, la deuxième de suite après celle de 2021 en tant que tenant du titre.
“Il y a lieu de rappeler que le bureau fédéral a depuis son élection au mois de septembre 2023 mis tous les moyens à la disposition du sélectionneur national pour lui garantir les meilleures conditions de préparation, pour la réalisation d’une haute performance ce qui n’a malheureusement pas été le cas”, a-t-elle accablé.
Rupture à l’amiable avec Belmadi ?
Ce tacle intervient alors que selon les indiscrétions de Compétition, les deux parties se seraient rapprochées d'un accord autour d’une “rupture à l’amiable”, après que Belmadi se soit vu notifier sa fin de fonction par ses désormais ex-employeurs. La même source explique que le technicien a été approché par des “intermédiaires” pour le convaincre de ne pas porter plainte devant la FIFA. Pour rappel, frustré par la FAF qui ne souhaite verser que deux à trois mois d’indemnités, l’ex-homme fort de Sidi-Moussa avait en effet menacé de déposer un recours pour un paiement intégral de son salaire jusqu'au terme de son bail, en 2026 (soit 7,5 millions d’euros).