Djahid Zefizef a annoncé dimanche sa démission de la présidence de la Fédération algérienne de football. Après seulement douze mois à la tête de l'instance, le dirigeant a pris cette décision suite à sa défaite aux élections du comité exécutif de la Confédération africaine de football et aux critiques concernant sa gestion.
En attendant, Azeddine Arab a été désigné pour assurer la présidence par intérim. Ancien président de l'Entente Sportive de Sétif et médecin de formation, il avait été nommé vice-président de la FAF en juillet dernier. Sa mission pourrait durer jusqu'à 60 jours, en attendant la mise en place d'une commission électorale chargée de choisir le prochain président de la FAF. Arab devra prendre en charge la gestion de l'instance dirigeante du football algérien pendant cette période transitoire.
🚨 Exclu DZfoot : Pour l’après Zefizef, de nombreuses voix internes poussent en faveur de… Charaf-Eddine Amara, son prédécesseur!
Le même Amara était parti en catastrophe suite aux énormes échecs de l’année 2022. Il faudra clairement espérer un autre nom pour la FAF. pic.twitter.com/5gEzfBeoUg
— DZfoot (@DZfoot) July 16, 2023
Charaf-Eddine Amara est favori !
Et après ? Selon le média DZfoot, plusieurs voix pousseraient en interne pour que son prédécesseur Charaf-Eddine Amara revienne aux manettes de la Fédération ! Un choix qui serait quelque peu inattendu quand on se rappelle que ce dernier était parti en catastrophe. Sa démission faisait en effet suite à l'échec de l'équipe nationale lors des barrages de la Coupe du monde 2022. Dans les colonnes du quotidien El Khabar, il avait à l'époque minimisé sa part de responsabilité dans l'échec des Fennecs : “Je suis responsable de ce qui s'est passé, mais pas un coupable. Ni moi, ni le coach, ni les joueurs, sommes les coupables. Le football est fait ainsi, tu perds ton ticket de qualification, à 10 secondes de la fin du match. Les erreurs de l’arbitre Gassama ont déstabilisé les joueurs. Cette déconcentration nous a coûté la défaite.” Un come-back serait surprenant tant la blessure de cette défaite en barrages est encore bien vivace pour l'ensemble du peuple algérien.