Interpellé à plusieurs reprises par Noussair Mazraoui, qui réclame un temps de jeu plus conséquent, Thomas Tuchel, le coach du Bayern Munich, a répondu à son défenseur ce vendredi.
Présent en conférence de presse l’avant-veille de la réception du Hertha Berlin, comptant pour la 30e journée de Bundesliga, le technicien allemand s’est prononcé sur la fin de saison compliquée du club bavarois, autant sur les terrains qu’en dehors. Secoué par la polémique Mané, puis fragilisé par les rumeurs de destitution de son président Oliver Kahn, le décuple champion d’Allemagne en titre pourrait en effet connaitre sa première saison blanche depuis 2012. Une hypothèse qui prend de plus en plus forme, quelques semaines seulement après l’arrivée en fanfare de l’ancien coach de Chelsea, venu redresser la barre en championnat suite au licenciement de Nagelsmann.
“Souhaiter est une chose, forcer une autre…”
Et comme si cela ne suffisait pas, l’ancien du BVB doit gérer les états d'âme de ses joueurs en manque de temps de jeu, en l’occurrence l’international marocain Noussair Mazraoui (20 sélections, 2 buts). Pas plus tard que cette semaine, le latéral droit formé à l’Ajax se lamentait sur son statut de quatrième remplaçant derrière des concurrents comme Joao Cancelo, Daley Blind ou encore encore Benjamin Pavard. Ce vendredi, le joueur de 25 ans a eu droit à un message plutôt salé de son coach.
Thomas Tuchel on Mazraoui complaining about his lack of game time pic.twitter.com/bq7X3NqKyB
— Bayern & Germany (@iMiaSanMia) April 28, 2023
« Je ne lis pas les interviews. Je ne sais rien. Je veux aussi qu’il [Mazraoui] joue plus. Tout le monde reçoit un maximum de soutien de notre part et ensuite tout le monde est mis au défi, a d'abord indiqué Tuchel. Si vous n’obtenez que cinq minutes, vous devez livrer dans les cinq minutes. Vous devez toujours, toujours, toujours être à votre meilleur niveau. Ensuite, vous vous préparez. Souhaiter quelque chose est une chose. Forcer quelque chose en est une autre. » Une réponse loin de contenter le Lion de l’Atlas.