Libre de tout contrat après une saison plutôt discrète du côté de Villarreal, le défenseur central ivoirien Eric Bailly est sur le point de rejoindre une destination inattendue.
Un nouveau virage pour Eric Bailly. Al Najmah SC, récent promu en Saudi Pro League, va enrôler le défenseur ivoirien, selon les informations de Fabrizio Romano. À 31 ans, l’ancien joueur de Manchester United s’apprête ainsi à ouvrir un nouveau chapitre dans le Golfe, dans un championnat en plein essor.
S’il avait été approché par plusieurs clubs européens, notamment en Liga et en Süper Lig, c’est finalement l’ambitieux projet d’Al Najmah qui a su le convaincre.
Un pari risqué à quelques mois de la CAN ?
Al Najmah, promu cette saison dans l’élite, souhaite capitaliser sur l’expérience de l’ancien champion d’Afrique (CAN 2015) pour solidifier sa charnière défensive et assurer le maintien. Avec près de 50 sélections sous le maillot des Éléphants, Bailly incarne le profil parfait du leader de vestiaire et du roc défensif capable de guider une équipe jeune à travers les défis de la première division.
Connu pour sa combativité et sa capacité à monter en puissance dans les grands rendez-vous, il aura cependant fort à faire pour se relancer dans un environnement aussi exigeant que nouveau. Car la saison passée, le défenseur n'a disputé qu'une douzaine de matchs sous les couleurs de Villarreal.
Ce transfert pourrait toutefois s’avérer à double tranchant. À l’approche de la CAN 2025 au Maroc, cet hiver, où la Côte d’Ivoire remettra son titre continental en jeu, ce changement de championnat pourrait lui coûter cher sur le plan de la sélection, avec qui il n'a été appelé récemment qu'en octobre 2024 à l'occasion d'un retour cauchemardesque. S’il ne parvient pas à maintenir un niveau de performance élevé en Saudi Pro League, sa place dans le groupe des Éléphants pourrait être sérieusement compromise.
Dans un secteur défensif ivoirien en constante recomposition, la régularité et la compétitivité du joueur seront scrutées avec attention par le sélectionneur. Eric Bailly le sait : sa crédibilité et son statut international seront à préserver.