Le feuilleton Ayyoub Bouaddi continue de secouer la scène franco-marocaine. Alors que plusieurs médias français ont affirmé que Didier Deschamps comptait officiellement sur la pépite binationale du LOSC pour préparer l’avenir des Bleus, une autre information est venue immédiatement rééquilibrer les débats : le Maroc n’a absolument pas dit son dernier mot.
Depuis plusieurs mois, les comptes spécialisés marocains assurent qu’Ayyoub Bouaddi aurait choisi les Lions de l’Atlas. Mais, dimanche, Foot Mercato a relancé le débat côté français en expliquant que Didier Deschamps, bien que sur le départ, a “clairement fait savoir à Bouaddi qu’il comptait sur lui à l’avenir“.
🚨 Beaucoup de messages reçus concernant Bouaddi.
— SOCCER212 (@SCCR_212) December 7, 2025
La famille du joueur vont rencontrés Faouzi Lekjaa prochainement (ce n’est pas le premier rdv).
Du côté de la FFF, oui ça pousse (via Guy Stéphan) qui a demandé plusieurs fois de rencontrer le joueur et son entourage.
Ayoub… pic.twitter.com/WxUTgsRfGk
Le média Soccer212 a répliqué dimanche soir en assurant que, contrairement à ce qui se dit, Bouaddi ne se serait pas rapproché de l’équipe de France ; bien au contraire. Cette source assure qu’un nouveau rendez-vous est prévu entre le père du prodige du LOSC et le président de la Fédération marocaine de football (FRMF), Faouzi Lekjaa, preuve que le dossier est toujours actif côté marocain. Une phrase résume le climat actuel : « Oui, il subit des pressions, mais Ayyoub a toujours la tête au Maroc », affirme le compte spécialisé.
Un duel France–Maroc qui s’intensifie pour Bouaddi
À seulement 18 ans, le natif de Senlis (France) est devenu l’un des jeunes milieux les plus convoités d’Europe. Ses performances avec Lille, où il s’affirme comme l’un des meilleurs joueurs du championnat dans les duels, les projections et l’intelligence de jeu, ont accéléré une bataille déjà ancienne entre Paris et Rabat.
La France voit en lui un profil rare, capable d’évoluer aussi bien dans le cœur du jeu que dans des zones plus avancées. Et même si Deschamps s’apprête à quitter son poste après le Mondial 2026, il aurait personnellement fait savoir à Bouaddi que son avenir en Bleu était une option réelle et prioritaire.
Côté marocain, la ligne n’a jamais changé : des contacts avec Bouaddi et son entourage ont lieu depuis longtemps et un plan est même envisagé pour qu’il débute dès la Coupe du monde 2026, ce qui ferait de lui l’un des plus jeunes Lions de l’Atlas de l’histoire récente. Plusieurs sources marocaines affirment d’ailleurs que le changement de nationalité sportive serait déjà en préparation, même si rien n’est encore entériné officiellement.
Bouaddi, lui, temporise publiquement
Formé à Senlis, aujourd’hui international Espoirs français, Bouaddi a répété qu’il souhaitait se laisser du temps avant de trancher, une posture compréhensible au regard de son âge et de la rapidité de son ascension.
Mais depuis plusieurs mois, les signaux convergent : à mesure que son statut grandit au LOSC, l’idée d’un engagement avec le Maroc semble reprendre l’avantage. Plusieurs observateurs marocains, et même certains proches du joueur, estiment que son avenir naturel se situe du côté des Lions de l’Atlas.
Une décision imminente pour Bouaddi
L’approche d’une CAN que le Maroc organisera à domicile, mais aussi l’arrivée du Mondial 2026, incitent les deux fédérations à accélérer. Deschamps dévoilera prochainement sa liste, Regragui aussi, et chacun espère un signe fort du joueur dans les semaines à venir.
La seule certitude, c’est que l’affaire n’est pas bouclée. Le Maroc est toujours dans la course, et selon son entourage, plus que jamais.

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