Un joueur de l'équipe nationale de football de Somalie a fait défection en Tunisie juste avant le match prévu contre l'Algérie, ce jeudi 16 novembre, à l'occasion du début des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Selon les médias somaliens, le défenseur central, dont le nom n'a pas été révélé par les différences sources, a quitté le camp d'entraînement en Tunisie, avec des informations suggérant qu'il pourrait avoir cherché à migrer vers l'Europe, possiblement en Italie, en utilisant un bateau.
🚨Info DZfoot : Selon plusieurs sources somaliennes, un joueur de l'équipe nationale (qui s'apprête à affronter l'Algérie) et issu du championnat local aurait fait défection lors du camp d'entraînement en Tunisie, dans l'espoir de rejoindre l'Europe en tant que réfugié politique.… https://t.co/9J4Kxuznv7
— DZfoot (@DZfoot) November 14, 2023
Une fuite pour la liberté
Egalement dans ces éliminatoires, l'Erythrée, qui devrait affronter le Maroc cette semaine, a déclaré forfait. Certains observateurs suspectent la sélection d'Afrique de l'Est d'avoir pris cette décision afin d'éviter justement la fuite de certains joueurs. Cette défection soulève des questions sur la sécurité et le bien-être des athlètes dans des régions instables. Elle met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les sportifs qui cherchent à échapper à des situations difficiles dans leur pays d'origine, en quête de sécurité et de meilleures opportunités ailleurs. Ce cas n'est pas isolé dans le monde du sport, où des athlètes de diverses disciplines ont parfois choisi des voies similaires pour des raisons variées, notamment politiques et économiques.