Rigobert Song, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, s’est prononcé par rapport à la hiérarchie au poste de gardien de buts des Lions Indomptables pour cette CAN 2023.
Samedi, le Cameroun affrontera le Nigeria dans le deuxième match des huitièmes de finale de la CAN 2023. De passage ce vendredi en conférence de presse de veille de match, le sélectionneur Rigobert n’a laissé filtrer aucun indice sur le choix de ses hommes, encore moins en ce qui concerne le poste de gardien. Bien malin donc est celui qui devinera qui d’entre André Onana et Fabrice Ondoa occupera les cages face aux Super Eagles.
En effet, hommes se sont relayés en phase de poules. Présent en ouverture contre la Guinée (1-1), en l’absence de l’habituel titulaire Onana, qui a préféré jouer en championnat d’Angleterre avec Manchester United, Fabrice Ondoa a été relégué sur le banc suite au retour tardif du Mancunien pour le choc avec le Sénégal (3-1), avant de revenir dans les buts pour Gambie-Cameroun (2-3).
Onana plus indiscutable ?
Questionné quant à la hiérarchie entre les deux cousins, Rigobert Song s’est montré évasif. « C’est vrai que le Cameroun a toujours eu des grands gardiens. À l’époque, il y avait Thomas Ngono, Antoine Bell. Aujourd’hui, ça se partage. (André Onana et Fabrice Ondoa) C’est de très bons gardiens, je n’ai pas de problème avec mes gardiens de but. Tous mes gardiens sont compétitifs. En plus je suis venu avec 27 joueurs et tous les 27 sont présents et prêts à répondre. (…) Il n’y a pas de polémique à faire entre ces gardiens, ils s’entendent très bien et tous les 27 joueurs ont l’opportunité de montrer de quoi ils sont capables », a déclaré l’ex-capitaine emblématique des Lions Indomptables.
Des propos qui se veulent le plus équivoques possible, mais qui ont tendance à trahir la perte du statut d’indiscutable d’Onana. Sans doute en raison de son important retard dans la tanière au profit de MU, et possiblement à cause de sa performance moyenne contre le Sénégal (pas irréprochable sur l’ouverture du score). Réponse samedi soir au Félicia d’Abidjan.