La préparation du premier match de l’équipe féminine de la Zambie à la Coupe du Monde 2023 est polluée par une folle polémique.
Ce n’est pas le scénario rêvé par la Zambie. Ce vendredi, à la veille de leur entrée en lice contre le Japon, les Copper Queens comptent une joueuse en moins. Comme révélé par le site espagnol Relevo, la milieu de terrain Grace Chanda (26 ans) a quitté le rassemblement en Nouvelle-Zélande. Les raisons de son départ restent floues. Car si la la Fédération zambienne de football (FAZ) avance que la pensionnaire de Madrid CFF souffre d’une blessure, la version de certains médias est tout autre. En effet selon eux, la joueuse serait en réalité « indisciplinée » et aurait « une mauvaise influence ».
‼️ Según cuenta @SandraRiquelme_ en Relevo, la jugadora zambiana GRACE CHANDA, será reemplazada en la selección
❌ Algunos medios locales apuntan a una lesión como la causa, pero también dicen que fue una de las acusadas por las protestas por los impagos de la Federación pic.twitter.com/xvOqb5F8mD
— Era Fútbol Femenino (@Erafutbolfem) July 21, 2023
Accusations d’abus sexuels, primes impayées…
Ce conflit fait suite aux accusations d’abus sexuels portées par les joueuses à l’encontre du sélectionneur de l’équipe, Bruce Mwape, et aux protestations contre les arriérés de primes remontant à deux ans. Un groupe de frondeuses dont Grace Chanda était considérée comme la cheffe de file a ainsi émergé. « Depuis leur arrivée à leur camp de base en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du monde la semaine dernière, les joueuses auraient pris part à des manifestations silencieuses qui consistaient en des déplacements vers des entraînements et des matchs sans chanter, une tradition pourtant habituelle », a notamment révélé le journal britannique The Guardian.
Pour rappel, la Zambie disputera son premier match de groupe face au Japon samedi à Hamilton (Nouvelle-Zélande). Ce vendredi, l’Espagne a disposé du Costa Rica (3-0) et s’est emparée de la tête de la poule.