Sévèrement critiqué lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, Walid Regragui, le sélectionneur de l’équipe du Maroc, a profité de l’annonce de sa liste, jeudi, pour répondre enfin à la polémique.
Dans la foulée de la frustrante élimination des Lions de l’Atlas Olympiques en demi-finales du tournoi olympique des JO par l’Espagne (1-2) le 5 août dernier, Walid Regragui a pris cher sur les réseaux sociaux. Sur des images devenues virales, le patron des Lions de l’Atlas est apparu en train de discuter avec des joueurs de Tarik Sektioui dans les couloirs de l’Orange Vélodrome, probablement à la mi-temps. Il n’en fallait pas plus pour lui endosser la défaite des Achraf Hakimi et compagnie et en faire la cible numéro un des critiques. Le technicien avait été accusé d’interférer avec Sektioui, et pis, de substituer à ce dernier.
Plus de trois semaines plus tard, alors que toute la nation s’est consolée avec la médaille de bronze, la première au foot dans l’histoire du Maroc, Regragui a réagi à la controverse. De passage ce jeudi en conférence de presse pour annoncer sa liste en perspective des éliminatoires de la CAN 2025 qui se tiendra au pays, l’ex-entraîneur du Wydad Casablanca a expliqué avoir été chargé par la Fédération (FRMF) de la supervision de l’équipe olympique il a bientôt deux ans.
La grosse mise au point de Regragui
« Il y a eu beaucoup de bruit à cause de ma présence avec l’équipe olympique et beaucoup de questions… Pourquoi Regragui est-il avec les Olympiques ? Que fait-il là ? Je pense qu’il est important de clarifier ce point. Après la Coupe du Monde 2022 au Qatar, nous avons eu une réunion avec la direction technique nationale et le président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lekjaa. Nous avons discuté de son futur et j’ai été chargé de superviser également l’équipe olympique avec son staff technique », a-t-il affirmé.
Regragui estime en outre être dans son rôle dans la mesure où il a été responsable de la nomination de Sektioui en mars dernier. « On m’a donné la responsabilité de nommer le sélectionneur Sektioui, et j’assume ce choix, a-t-il martelé. Ça se passait bien. On a travaillé ensemble, mais quand on a perdu un match, c’était bizarrement de ma faute. Nous travaillons tous pour le football national, et si nous n’avions pas réussi cet exploit olympique, on aurait certainement critiqué ma nomination de Sektioui comme entraîneur olympique. »
« Tarik continuera à exercer ses fonctions d’entraîneur de l’équipe olympique pour préparer les jeunes joueurs pour l’avenir. Il travaillera également à développer certains joueurs locaux et professionnels », a-t-il ajouté.