La semaine dernière, lors d'un match amical du Nigeria contre l'Arabie Saoudite (2-2), Victor Osimhen s'est blessé aux ischio-jambiers et va être absent pour un gros mois. Et la pilule a du mal à passer du côté de Naples, qui estime que la blessure de son buteur (déjà 6 pions en 8 matchs de Série A cette saison) aurait pu être évitée.
« Je pense que la convocation en sélection ne devrait concerner que les joueurs âgés de 22 ans maximum, afin de leur donner une bonne pratique et une bonne visibilité. Je pense également que les clubs devraient être autorisés à décider de libérer ou non leurs joueurs, surtout s’il s’agit d’un match amical. Si j’ai payé 50 millions d’euros pour un joueur et qu’il revient blessé, ils devraient indemniser le club avec le coût de chaque jour d’absence. Pensez à Neymar… », a ainsi lancé Aurelio De Laurentiis, le président de Naples, dans des propos rapportés par Calciomercato.
« Depuis 2013, nous avons reçu un total d’environ 4 millions d’euros de remboursement pour la participation de nos joueurs aux matchs internationaux, même s’il y avait toujours au moins 10 joueurs convoqués. Ce n’est pas bien », a également déploré l'homme de 74 ans.
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Le contrat, autre sujet de discorde
Au-delà de la blessure, une autre source de préoccupation est omniprésente entre le buteur et le club : son contrat. Avant même que la controverse suscitée par les récentes vidéos TikTok ne vienne ajouter de l'huile sur le feu, des tensions étaient déjà palpables. Le Super Eagle semble hésiter à prolonger son bail au-delà de juin 2025, ce que que De Laurentiis perçoit comme un changement d'attitude inattendu de la part de l'attaquant aux 26 buts en Serie A la saison dernière. « Je n’ai jamais été mécontent quand il s’agit d’Osimhen, mais il faut être deux pour danser le tango. Je reste le même, si son humeur a changé, je ne peux pas y faire grand-chose. Si après une poignée de main les choses changent, c’est décevant. » a-t-il piqué.
Face à cette situation, De Laurentiis n'écarte pas la possibilité de vendre le natif de Lagos en fin de saison, rappelant la vente cet été de l'international sénégalais Kalidou Koulibaly (à Al-Hilal, en Arabie Saoudite) qui avait également refusé une prolongation pour des raisons financières. « Nous avons de bonnes relations avec lui, le contrat court jusqu’en 2025, donc il y a du temps. N’oubliez pas que j’ai vendu Koulibaly à la dernière minute », prévient le président de Naples. Période pour le moins tendue pour la star nigériane, également accusé d'avoir fait emprisonner sa soeur…